Confrontation plutôt épique entre un shark et un joueur drunk.
Il y a environ une heure, un sympathique joueur d’origine nordique m’approche pour me demander d’aller lui chercher une vodka. Apparemment, ce joueur en enquille une par niveau et semble déjà bien attaqué.
Transféré à la table du chipleader Anaras Alekberovas il y a trente minutes, DrunkMan est le seul à tenter de contrer le Lituanien… Mais, en jouant plutôt n’importe comment, même s’il est d’origine norvégienne, son stack ne fait que fondre.
Le récent 13e du dernier EPT Barcelone en profite pour monter des jetons et il vient d’ailleurs de passer la barre des 200k en remportant un pot face à sa victime favorite.
Drunk Man relance donc pour la troisième fois de suite, cette fois en position UTG1. Anaras Alekberovas le 3bet en fin de parole pour un montant de 7,5k. Drunk Man se torture l’esprit, met ses jetons n’importe comment et, le temps de calculer combien il doit rajouter, il paye pour découvrir un flop [6d] [5h] [2c].
Drunk Man checke presque instantanément et se retrouve confronté à une mise de 10k d’Alekberovas. Après un nouveau tank, Drunk Man s’incline. « You are a best player », lâche-t-il en foldant. « I want to go home », ajoute-t-il avant de filer au bar se commander une nouvelle vodka. Puis d’ajouter un « I want to go home with you » à l’attention d’une croupière
A la table d’à côté, Dan Murariu commence à regarder la table du Lituanien… et je le surprends même en pleine étude de sa HendonMob.
Il reste 14 minutes de jeu et Marine Labernadie va bientôt annoncer le nombre de mains à disputer… Mais, le temps d’écrire ce post, mes informateurs m’indiquent
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…