Léo Sellez qui opère sous le pseudo « edgefan » sur Winamax a vu son tournoi s’arrêter prématurément il y a quelques temps alors qu’il avait pourtant pris la mesure d’une table assez passive.
Malheureusement un full over full a mis fin à son aventure. Croisé au détour d’une table où il rail l’un de ses amis il nous raconte son tournoi : » Tout était bien parti. Je me suis rarement aussi bien senti sur un tournoi en live. Je remportais la majorité de mes coups jusqu’à cette rencontre. J’avais quasiment 27k à ce moment là. Sur les blinds 100-200 un joueur open à 450. Je call avec [6s] [6c]. Le bouton 3-bet alors à 1 650. Mais ce joueur est assez étrange car il ne flat jamais. Soit il fold soit il 3-bet. Le raiser initial call, et je paie aussi.
Le flop vient [qs] [6d] [7h]. Il c-bet à 1 300, et je suis le seul à payer. Sur le [9d] turn, il envoie un second barrel que je paie de nouveau. A la river c’est le [jc] qui tombe. Je fais de nouveau parole et il mise 5 400. Il me reste 12k derrière. Et là j’hésite vraiment à just call ou à shove. Je ne le vois pas avec une paire de valets en main, car je ne pense pas qu’il aurait mis un second barrel avec la dame au flop car j’ai souvent KQ dans ce spot. Du coup il a soit QQ, AA, KK ou air. Je tank puis je finis par shove. Et quand je ne le vois pas snap, je pense que j’ai la win. Mais finalement il paie et montre [jh] [jd]. J’ai demandé autour de moi ce qu’en pensait les gens et j’ai eu les deux versions donc je ne regrette pas vraiment. Et pour le fun juste derrière il me reste 2k que je pousse avec [6s] [6c] encore. Et là la BB me demande combien je joue, puis finalement paie avec [kc] [kd] lol Mais bon c’est pas grave je m’étais qualifié pour 50 euros, du coup je n’aurais pas de remords à re-entry demain. «
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…