Le roudocompresseur tel que je vous le présentais tout à l’heure, vient de quitter le tournoi. Il vient me trouver en table de presse pour m’expliquer qu’après une erreur sur un trois barrel en semi bluff il retombe au stack de départ. Puis deux coups plus tard avec [as] [ks] il minimise les dégats sur un board [ah] [9h] [5h] [th] [as] mais perd tout de même 20 000 jetons quand son adversaire détient [9h] [9s].
Et pour finir le coup de grâce d’après lui, il open [js] [jh] à 2200 en début de parole, se fait min raise à 4400 en milieu de parole et décide de pousser ses 25 dernières blindes. Il se trouve confronté à [ks] [qh] et le roi directement au flop l’obligera à sortir de la zone de jeu.
Dans le même temps, c’est Remi Bollengier qui arrive pour me relater sa sortie. Il défend [as] [8h] dans les blinde après une ouverture d’un joueur en début de parole. Sur le flop [qs] [qh] [8c] il check-raise all in pour ses 15 000 jetons restants. Son adversaire paye de suite et montre [qc] [9h]. Rien de viendra sauver le runner up de l’event #2 des wsope 2012.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…