Que d’action en ce Day 2. En vérité, ce fut un régale. Des bustos à tire-larigot, de beaux bluffs, des bad beat. Une journée de poker classique, en fait. En tout cas, des 169 joueurs présents aujourd’hui, ils ne sont plus que 25 à pouvoir prétendre au titre et à la bague WSOP.
Pour résumer le tout : on a eu affaire à un impressionnant Sonny Franco, logique chipleader à 1 187 000 jetons. Le petit prince du Maroc est en bonne passe pour réaliser un nouveau deeprun de taille. Il est sans aucun doute l’un des favoris du tournoi.
Pécheux solide
En faisant preuve de patience et de solidité, Erwann Pécheux a réussi à se hisser parmi les derniers survivants malgré un tapis de 5 blindes à la bulle. Il possédera 222 000 pour le Day 3. La bulle, justement, a éclaté après le dinner-break. Grâce à Eric Fournier, malheureux 45e, le reste du field a pu repartir avec un petit quelques chose en poche.
Néanmoins, ils ont été nombreux à buster avant les ITM. On peut notamment citer Guillaume Diaz, Mathieu Papineau, Roger Di Maria, Romain Paon, Philippe Barouk, Joao Pinto, Olivier Paris, Saber Harrazi, Nicolas Le Floch ou encore Martial Blangenwitsch, Ouassini Mansouri. Kalidou Sow, Jimmy Kebe, Marc Trijaud et Barny Boatman.
La partie reprendra dimanche 24 à 13h (14h, heure française) sur les blindes 8000-16 000, ante 2000. La moyenne se situe à hauteur de 532 800 jetons. Prenez bien soin de vous, car les samedis soir sont généralement fatals. Et on ne parle même pas du lendemain. Peace.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…