Bienvenue à toutes et à tous sur ce coverage du Barrière Poker Tour Deauville, dernière étape du circuit BPT 2017 après un passage du côté de Bordeaux, Ribeauvillé, Toulouse, Lille et Blotzheim. Vous l’aurez compris, cette escapade normande rime donc avec finale. Et quoi de mieux que de fêter cette dernière ligne droite dans l’enceinte du majestueux casino Barrière de Deauville, autrefois le bastion du poker tricolore lorsque le feu EPT attirait les grandes stars du poker mondial.

Quelle joie d’ailleurs de revenir humer l’atmosphère de cet incontournable établissement. Car pour la petite story, mon premier déplacement sur un tournoi de poker professionnel n’était autre qu’à l’EPT Deauville 2015 – avant sa disparition, donc -, lorsque le jeune étudiant que j’étais découvrait ce bel univers qu’est le poker. L’occasion, à l’époque, de rencontrer les plus assidus des couvreurs aujourd’hui devenus des confrères, voire des potes. Et de mettre un premier pied dans le milieu quelques semaines plus tard.

Bref, fermons cette parenthèse nostalgique pour se concentrer sur ce pour quoi nous sommes venus : du poker, des jetons, des cartes, des pralines et un peu de salissure comme on aime. Cette édition deauvilloise ne déroge pas à la règle de la traditionnelle formule BPT, à savoir 50 000 jetons sur des niveaux de 40 minutes (100 – 200 pour commencer) en échange de 570 € de droit d’entrée, d’ailleurs autorisé jusqu’au niveau 8. Comme à l’accoutumé, l’option re-entry a été autorisée par la direction du tournoi. Au programme ce soir, 10 niveaux à disputer pour conclure cette première « journée » introductive sur les coups de 3 heures du matin.

L’année dernière, Joffrey Baillieu s’était offert la victoire pour un alléchant chèque de 36 300 €, raflant ainsi une belle partie du prizepool alors constitué par 408 inscriptions. A voir si l’étape de 2017 parviendra à battre ces chiffres. Réponse au coup d’envoi du Jour 2, lorsque les Jour 1B et Jour 1C auront chacun rendu leur verdict. Sinon, on devrait s’attendre à voir débarquer les réguliers du circuit. J’ai d’ailleurs croisé un certain Jean Montury, vainqueur de l’EPT 2015 après un heads-up historique contre Valentin Messina, dans le hall d’entrée de mon hôtel (enfin, dans l’hôtel où je crèche). Voilà qui devrait annoncer la couleur.