Il écume les circuits internationaux depuis 2014, comptabilise plus de 120 000 dollars de gains en live et participe « sûrement pour la première fois au WPO Dublin ». Lui, c’est Jimmy Kebe, que vous connaissez probablement comme ancien footballeur professionnel. Le Franco-Malien née à Vitry-sur-Seine et passé par Alfortville et le RC Lens lors de sa carrière de jeune a depuis raccroché les crampons, après son passage au sein de différents clubs anglais tels que Reading, Christal Palace ou encore Leeds United.
« J’ai découvert le poker il y a cinq ou six ans, dans un bar à Boulogne-sur-Mer », se remémore-t-il avec le sourire. « J’ai des amis qui jouaient, du coup je m’y suis mis. On se faisait des parties avec les vieux du bar ». Visiblement séduit par notre jeu de carte préféré, le désormais trentenaire s’est laissé tenté par quelques sorties régulières à l’ACF – depuis fermé -, et privilégiait selon ses dires le format cash game.
« Mais les tournois sont aussi très intéressants. Ce n’est pas du tout le même jeu. C’est comme si tu découvrais de nouveau le poker ». Un mode de jeu qui lui réussit visiblement, lui qui pointe à 65 000 jetons au lancement du second break de la journée. « On navigue tranquillement », lâche-t-il décontracté. Et sinon, Dublin, un avis ? Les bières, l’ambiance, toussa toussa ? « Je suis assez calme de nature, donc je ne fais pas trop le foufou », conclut le sportif.
Et sinon, pendant ce temps-là :
Adrien Delmas se la joue valeureux chevalier sur ce Jour 1C.
La Merguez va-t-elle se faire piquer aujourd’hui ?
Jean-Robert Autran, régulier des tournois à middle buy-in.
Mathieu Philbert, vainqueur du Winamax Poker Tour 2013.
Moundir Zoughari a signé un départ tonitruant malgré son arrivée tardive : déjà 150 000 jetons devant lui. Le WIP, selon ses propos, a réalisé un sympathique call hauteur As sur un baby board, tout en éliminant un joueur avec AK contre un AJ inférieur, pour engloutir 27 000 jetons. En plus d’un travail de grind efficace.
Ils ont pris le chemin de la sortie (mais ont peut-être re-entry) : Adrien Amorella, Maxim Trouve, Fernando Gomes, Jude Ainsworth, Michele Beyret, Jonathan Pocard, Jean-Marie Blanc, Antoine Walter, Jean-Philippe Saya, Nicolas Dagostin, Ahmad Ameen, Neividas Biriukovas, Jean-Pierre Besançon, Bastien Laffeter, Quentin Belaizoud, Michael Saunier, Kevin Bismuth, Jérôme Moro, Bertrand Ciaglo, Thomas Guedj, Laurent Doerler.
Il reste 572 joueurs (sur 729 inscriptions) Level 9 / Blindes : 5000 – 1000, Big Blind Ante de 1000 Moyenne ; 59 559
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…