Je ne sais pas combien il possède exactement, et lui non plus, parce que monsieur ne range ses jetons selon les codes habituels. Sapristi ! David Chambon (photo de Une) a en tout cas une tonne, ça c’est sûr. « Deux millions environ. Non, même un peu plus je dirais » estime-t-il. Mais alors pourquoi diable ranger ses chips en pile de 15, voire de 25 par moment ? « A quinze, parce que c’est plus stable », se justifie-t-il. Why not. Le fait est que le Français vit une journée de rêve, lui qui a débuté le Jour 2 avec un stack de 172 000 jetons. Comment a-t-il fait pour grimper aussi haut ? Aucune idée, pour être honnête. Un indice : je viens de le voir éliminer un de ses adversaires de table il y a 20 minutes. Et mon petit doigt me dit que ce n’était probablement pas le premier.
Adrien Guyon fait son show : après son mastodonte double up avant la bulle, l’ancien Team Pro Winamax déroule et pointe à 2,4 millions de jetons. Son dernier fait d’armes : l’élimination de son voisin de gauche : AJ > KJ.
Mustapha Kanit se fait discret, mais mène sa barque à merveille. Un peu comme à chaque tournoi, me direz-vous. Le n°1 italien affiche un solide capital d’1,2 million de jetons. A surveiller de très très près.
En vrac
– De source sûre – Flegmatic, en l’occurrence -, Matthieu Lamagnère ne cesse de monter en puissance : 3,4 millions de jetons aux dernières nouvelles. En voilà un qui va partir serein en pause dîner, qui débutera d’ici quelques minutes.
– Adrien Delmas peut remercier madame Chance : petit double up des familles (pour up à 550 000), son A9 trouvant un miraculeux neuf sur la river pour dominer le AK d’Eric Gahon.
Il reste 52 joueurs (sur 1191 inscriptions) Level 29 / Blindes : 15 000 – 30 000, Big Blind Ante de 30 000 Moyenne : 1 145 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…