Le temps de se faufiler parmi les tables ouvertes de ce jour 1A, et on se fait déjà une première idée du casting. Et c’est peu dire qu’ils sont nombreux les réguliers espagnols et marocains ! A priori, il va nous falloir quelques niveaux pour se familiariser un peu plus avec les cadors locaux.
Mais le contingent français est tout de même bien représenté ici. Certains disent que Marrakech est un peu le 21ème arrondissement de Paris. Ou bien il s’agit de Deauville. A moins que ce ne soit Londres.
En tout cas, des visages bien connus du circuit hexagonal ont fait le déplacement de l’autre côté de la Méditerranée, comme Thierry Luksenberg, Michel Azoulay, Ludovic Catteau, Jim Azazgour, Pascal Rabany ou encore Kalidou Sow, récent vainqueur du WPTDS HighRoller de Vilamoura, au Portugal.
A noter également la présence du vainqueur du dernier WPTDS Main Event à Vilamoura, le Luxembourgeois Jimmy Livramento.
Jimmy Livramento, vainqueur du dernier WPTDS à Vilamoura
Si le premier joueur a busté au bout de dix minutes dans le niveau 1, les annonces de sortie de route (« seat open ») se sont un peu calmé, laissant un répit bien mérité à Thomas Gimié, directeur du tournoi (on dit « tee-dee » et généralement on prononce toujours à l’anglaise quand on veut se la raconter un peu).
Thomas Gimié, « teedee » de ce WPTDS Marrakech, en taulier satisfait
Maxime et Hermance Blum affichent eux aussi un sourire radieux, de bonne augure pour les chiffres de fréquentation de ce festival WPTDS
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…