Premier break de la journée et les plus observateurs de nos lecteurs se seront peut-être posé la question de savoir pourquoi ce format de tournoi proposait des ante aussi élevées à un stade aussi précoce de la structure.
La réponse est simple. Le tournoi applique la règle du Big Blind Ante. Et cette pratique tend à se généraliser, comme on l’a vu lors du dernier WPO de Dublin ou lors de HighRoller WSOP. Le principe est simple : seule la big blind poste l’ante, qui représente donc la valeur de l’ensemble des ante individuellement postées auparavant. Alors oui ça fait cher le coup mais le but est prioritairement d’accélérer le jeu. Dans le même temps, certains tournois ont donc assez logiquement décidé de raccourcir la durée des niveaux (comme le dernier WPO). D’autres ont simplement profité de l’instauration de cette règle pour augmenter la jouabilité de leur structure et offrir ainsi à leurs joueurs un confort et une profondeur supérieurs. Le débat sur l’intérêt de ce format divise depuis déjà de longs mois, mais il a au moins le mérite de faire bouger les lignes et d’apporter sur la table des raisons de questionner les évolutions du jeu à venir.
Lors du prochain break, on essaiera de poser la question aux joueurs, afin de recueillir leur avis sur cette pratique.
La jetonnerie de ce WPTDS Bleu clair : 100 Jaune : 500 Rouge : 1000 Orange bleu foncé : 5000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…