1h12, 15 mains et cinq double-up : voilà les principaux chiffres à retenir de cette bulle un peu longuette de ce Main Event WPTDS Deauville 2018. Parmi les heureux shortstacks ayant parvenu à doubler leur petit capital, citons Julien Sitbon, dont les Dames ont tenu face à une paire de neuf adverse. Globalement, chaque participant qui était couvert lors d’un coup à tapis ont montré les papiers, et de beaux papiers s’il vous plaît.
Il aura fallu attendre qu’Emmanuel Kahan se laisse tomber juqu’à… 2000 jetons, sur les blindes 2500 – 5000, Big Blinde Ante de 5000, pour connaître le malheureux bubble-boy de cet événement. A tapis de grosse blinde, l’intéressé a vu Younes Charrat, du cut-off, et le bouton payé une simple grosse blinde, avant que la SB (Rabah Ait Abdelmalek) ne complète la sienne. Le board K47T6 est chécké tout du long (ah boooon), avant que le floor ne demande a nos protagonistes de dévoiler leur main tant attendue : 34 pour Younes, Q9 pour le bouton, T4 pour Rabah Ait Abdelmalek et A4, sans trèfle pour Manu’, destitué du tournoi après cette quinzième main jouée à la bulle.
La suite, on la connaît : tous les shortstacks devraient tenter de doubler. Pour certains, ça passera, pour d’autres, ça ne passera pas. Une petite liste des prochaines éliminations arrivera incessamment sous peu. Sachez enfin qu’un dernier level sera disputé avant un dinner-break de 75 minutes. Tous nos rescapés sont assurés de repartir avec un minimum de 1890 euros, bravo à eux.
J’en connais qui se l’est croustillé pendant la bulle. Rabah Ait Abdelmalek, enregistré à 700 000 jetons.
On souhaite la bienvenue aux jetons d’une valeur de 25 000
Il reste 63 joueurs (sur 474 inscriptions) Level 18 / Blindes : 3000 – 6000, Big Blinde Ante de 6000 Moyenne : 225 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…