Il est 4 heures du mat, le Main Event du BPT Bordeaux 2019 a pris fin il y a trente minutes. Que retenir, alors, de cet événement ? Un record en premier lieu, en termes d’affluence ici à Bordeaux : 551 entrées. Et un joueur qui rentre encore un peu plus dans l’histoire du poker français, en la personne de Sonny Franco, auréolé d’un énième trophée qu’il rajoute à sa carrière déjà garnie de victoires en tout genre. Sonny, c’est surtout une régularité qui frôlerait l’indécence : vainqueur du Main Event WSOPC Marrakech en janvier dernier, troisième du Deepstacks de ce même événement deux jours plus tôt, runner-up de l’EPT National High Roller Prague en décembre 2018. Bref, vous l’avez compris : Sonny Franco, c’est un peu le Mbappé du poker. A chaque compétition disputée, attendez-vous à une performance de choix.
Mais le petit prince de Marrakech, de son surnom, n’est pas là par hasard. Sa sérénité couplée à une technique affinée font de lui un participant redoutable, mais ô combien agréable à suivre en tant que couvreur. Jamais, ou presque, je n’ai senti Sonny en véritable danger tout au long des demi-finales et de la dernière ligne droite. Discret, mais agressif, actif, mais capable de changer de rythme. Bref, une formule gagnante, et surtout, une victoire méritée et plus qu’appréciée par l’intéressé. « C’est cool, il y a tout qui se passe bien, je déroule bien et je joue pas mal. Bon j’imagine que j’ai beaucoup de chance », a-t-il réagi à chaud, en toute humilité. « Un trophée, ça fait toujours plaisir, et c’est bon pour la confiance ».
Des trophées, il y en aura d’autres à gagner sur divers événements internationaux. L’ami Sonny compte bien évidemment y faire un petit tour histoire de ramener une petite coupe à la maison : « La suite, c’est le WPT Barcelone. Je ferai le 500, le 1000 et le 3000. Un peu tout ce qu’il y a la-bas, quoi », détaille-t-il. Et le BPT dans tout ça ? Car il y a (peut-être) une League Barrière à aller chercher. « Je viendrai à l’étape de Cape d’Agde, car mes parents habitent là-bas, du coup j’irai les voir aussi. Et Ribeauvillé… (un temps d’hésitation suivi d’un sourire, ndlr), ça on verra. Je vais me renseigner sur l’événement », conclut-il. Merci à toi, Sony, et toutes mes félicitations.
Sur ce, les copaings, il temps de vous quitter et de plier bagage pour retourner à mon train-train quotidien. Je vous donne probablement rendez-vous au BPT Ribeauvillé, dans un mois, et au Wonder 8 organisé à Marrakech. D’ici-là, portez-vous bien, et au plaisir de vous recroiser autour d’une table. Peace. Greg H.
Résumé de la table finale
Avec un coup d’envoi de la table finale à 23 heures, il y a avait fort à parier que la cagoule nous pendait au nez. D’autant plus avec une moyenne de 38,5 BB, de quoi laisser de la place aux derniers protagonistes de manœuvrer au cours de cette dernière ligne droite. Mais pour accélérer le jeu, les organisateurs ont abaissé le niveau des blindes (à partir du Level 28) à 40 minutes, pendant trois niveaux, puis 30 minutes pour le reste de la TF.
Après 35 minutes de jeu, David Picard fut le premier finaliste à rendre les armes. Réduit à une petite dizaine de blindes, l’intéressé s’est laissé tenter à un stop and go des familles face à Sébastien Seguin. En vain, ce dernier a payé et montré les papiers pour frôler la barre des trois millions de jetons. Picard repartait quant à lui avec une belle fortune de 5180 euros pour sa 9e place. Seguin, de son côté, poursuivait sur sa lancée par le biais d’un travail de grind efficace le faisant grimper à 4,6 millions de jetons (46BB). Au même titre que Sonny Franco, dont la pression sur ses adversaires lui a permis de prendre les rênes de la finale avec 5,5 millions de jetons (55BB).
David Bicard
Minuit passé, la table finale a tout à coup souri à Thierry Labat, qui, coup sur coup, fut à l’origine de deux éliminations : celles de Jérôme Durieux (8e, 6040 euros) et Maxime Samalens (7e, 7050 euros), dans le ventre mou du classement avec une quinzaine de blindes chacun. Le premier a dû dire adieu à ses chances de victoire après un banal flip moustache concédé, lorsque le second s’est fracassé contre les Barbus de Thierry, dont l’accent chantant a clairement animé cette TF. Labat prenait alors un bon bol d’air frais pour tutoyer les 5,6 millions de jetons (46BB), sur les blindes 60 000 – 120 000, Big Blinde Ante de 120 000.
Maxime Samalens
Jérôme Durieux
1h15 du matin : comme à l’accoutumé, une traditionnelle période d’accalmie s’est installée une heure durant. Une heure durant laquelle quelques pots moyens ont été disputés entre les derniers protagonistes, marqués par des surrelances à tapis de Joel Meneghetti, en difficulté avec une quinzaine de blindes. Son troisième all-in avec n’aura pas été le bon, puisque confronté aux flèches de Michael David dont le tout nouveau capital de 6 millions de jetons lui permettait de rejoindre les cimes du classement. Joel Meneghetti, dont le personnage incarne la gentillesse à lui tout seul, repartira en Vendée avec son implacable sourire et 8210 euros en poche pour sa magnifique cinquième place. Une pause de 15 minutes a eu lieu quelques minutes plus tard.
Chipcount à la pause, sur les blindes 100 000 – 200 000, Big Blinde Ante de 200 000
Siège 1 : Michael David – 6 450 000
Siège 4 : Sébastien Seguin – 4 575 000
Siège 5 : Daniel Pauly – 3 050 000 Siège 6 : Sonny Franco – 7 575 000 (chipleader)
Siège 9 : Thierry Labat – 5 925 000
Joel Meneghetti
La bonne dynamique de Michael David sera cependant de courte durée, au profit de Thierry Labat. Les deux hommes ont disputé un énorme pot dans lequel le premier a notamment placé une mise de 3,3 millions sur le turn , que Labat va payer, avant un check général sur la river . « Mais pourquoi tu fais pas tapis, je suis max ! », s’exclame alors Thierry, qui retourne deux Barbus pour un full. Ce huge pot l’a propulsé à 8,6 millions de jetons, contre 2,6 millions pour Michael, en difficulté avec 12 grosses blindes. Il engagera ces dernières quelques instants plus tard avec , en situation favorable face au de Sébastien Seguin… pour un presque logique split.
Les hostilités ont ensuite été engagées entre Daniel Pauly et Sébastien Seguin, lui encore. Avantage pour le premier suite à un premier double-up à 16 grosses blindes, qu’il redonnera à son camarade de table dans la foulée la faute à un 60/40 concédé. Daniel Pauly s’est consolé avec un chèque à cinq chiffres (10 140 euros) pour sa cinquième place. Il est alors deux heures du matin.
Daniel Pauly
Thierry Labat, lui, continuait d’amuser la galerie. Mais aussi la dynamique de jeu : et hop, voilà que je te mise trois millions de jetons sur les blindes 125 000 – 250 000, Big Blinde Ante de 250, en bataille de blindes face à Michael David. Ce dernier snap push pour 3,4 millions, et Labat ose demander un compte. « On lui donne un peu d’espoir », dit-il en rigolant. Et de l’espoir, il en a, puisque ses Flèches l’emporteront face au de Thierry malgré un tirage flush au flop. Résultats des courses : Michael David repasse la barre des 7 millions de jetons.
Franco, les montagnes russes
Mais l’ami Michael ne comptait pas s’arrêter là. Monsieur a ainsi joué le pot du tournoi quelques mains plus tard, contre un certain… Sonny Franco. Tout part d’un open de David à hauteur de 500 000, avec 7,5 millions derrière lui, soit trente blindes à ce stade du tournoi. Leurs deux autres camarades de table se trouvent alors à une dizaine de blindes.
Franco envoie du lourd et annonce tapis, pour 11,5 millions. Malgré tout, Michael David décide de mettre de côté le calcul de l’ICM et tente le tout pour le tout avec , qui trouve une dame pour s’améliorer contre la paire de huit de Sonny, qui chute à 4,5 millions de jetons… avant de remonter à plus de huit millions en éliminant Thierry Labat, mal en point avec une quinzaine de blindes. Le récent vainqueur du Main Event WSOPC Marrakech 2019 a malicieusement slowplayé une paire de Rois préflop pour se redonner du jus. Labat, de son côté, ratait le podium de peu (4e, 13 050 euros).
Thierry Labat
A Sébastien Seguin ensuite de faire le show : deux double-up contre Michael David lui ont permis de reprendre l’avantage. Je n’ai absolument pas assisté au premier, car devant mon ordinateur en train d’écrire un post (déso pas déso). A contrario du second, où Micha’ complète sa petite blinde et paye le all-in de Sébastien (5,6 millions de jetons, soit 19 blindes) : chez le premier, chez le second, dont les supporters appellent de toutes leurs forces les piques. Il suffisait de demander, puisque trois piques apparaîtront dès le flop pour le faire grimper à 11,3 millions de jetons.
Tout est ensuite allé très vite, la faute, ou plutôt grâce (c’est vous qui voyez) à la structure qui a sensiblement rattrapé les joueurs. Avec des niveaux de 30 minutes, ça pulse. Sonny Franco a ainsi bénéficié d’un petit coup de pouce pour doubler ses 5,6 millions de jetons (13 BB) avec contre le de Michael David. Et regoûter aux cimes du classement avec 11,5 millions de stack. Avant de finir son adversaire, à son tour crippled à 10 grosses blindes, qu’il engagera avec du bouton. De BB, le régulier français a logiquement call avec , suffisant pour se lancer dans le heads-up final. Michael David remportait la somme de 18 650 euros pour sa troisième place. Il est alors 3h20 du matin.
Vous le voyez cet avantage en jetons pour Sonny Franco ? Et bien il restera tel quel sur les 10 minutes d’un HU expéditif et à sens unique. A peine quelques mains ont suffi pour départager les deux hommes, avant un ultime 70/30 en faveur de Sonny qui s’adjuge ici un nouveau trophée – et 45 300 € – quelques semaines après s’être emparé du Main Event des WSOPC Marrakech pour 1,5 million de dirhams. Bravo, également à Sébastien Seguin, dont la place de runner-up lui rapporte 28 500 euros. Il est à ce moment-là 3h33 du matin. Sonny Franco rentre encore un peu plus dans les annales du poker français.
Sébastien Seguin
Tous les résultats du Main Event
Vainqueur : Sonny Franco – 45 300 €
Runner-up : Sébastien Seguin – 28 500 €
3e : Michael David – 18 650 €
4e : Thierry Labat – 13 050 €
5e : Daniel Poly – 10 140 €
6e : Joel Meneghetti – 8210 €
7e : Maxime Samalens – 7050 €
8e : Jérôme Durieux – 6040 €
9e : David Bicard – 5180 €
10e : Grégory Dupuy – 4390 €
11e : Jérémy Routier – 3850 €
12e : Axel Mateos – 3850 €
13e : Arthur Mardoukh – 3410 €
14e : Christophe Delerm – 3410 €
15e : Anton Vinokurov – 3410 €
16e : Karim Benamrouche – 2990 €
17e : Ludovic Moryousef – 2990 €
18e : Sener Kocak – 2990 €
19e : Fouad El Assri – 2990 €
C’est reparti pour s’équilibrer entre joueurs lorsqu’Aliosha Staes, qui avait un peu pris du champ, shove paire de 9 et tombe sur paire de rois chez Timothé Labassa qui double à 20 BB, pour 31 pour Staes, et 20 pour Hammann.
Comme les niveaux continuent de se rapprocher (25-22-17), les joueurs décident de faire une pause pour rediscuter d’un deal éventuel. Le directeur du tournoi propose une distribution 61K pour Staes, 59K pour Hammann, et 55K pour Labassa, mais finalement les joueurs refusent et le jeu reprend.
Une main intéressante se déroule entre Staes et Hamman, relancée par Staes en petite blind et payée par Hammann. Le flop vient 7-6-10, Staes mise 1,2M et Hammann le suit pour aller voir un turn qui est un autre 6. Staes checke et Hammann mise 3M. C’est au tour de Staes de coller et de checker sur un As à la river. Hamman met 5,8M et Staes paye : 10-5 contre 10-9, et ça partage.
Soudain une main qui sonne comme un éclair dans un ciel sans nuage : tapis de Labassa avec J-10 de carreau et Staes paye immédiatement avec paire de rois. On croit à l’élimination de Labassa mais il trouve deux 10 au board pour doubler à 38M. Staes est amoché à 9,2M (7,7BB)
Labassa a fait preuve de talent et aussi de chance, ce qui est encore plus important (Photo Winamax)
Staes envoie à tapis le coup d’après puis qui trappe Hammann (ou bluffe avec talent) sur un board 7-K-7-As-6 en envoyant à tapis sur une petite mise river de Hammann qui semble sans conviction. Il part à tapis et Hammann montre une paire de 8 qu’il folde. Staes revient à 18M, puis 23M en envoyant sans peur à all-in autant qu’il peut. Un de ses amis du rail belge lui dit « d’aller chercher le loyer ».
Eh bien c’est ce qu’il semble faire le coup d’après en rendant la monnaie de sa pièce à Labassa : il shove As-2 contre As-roi, et fait deux 2 au board ! Il double à 48 et laisse Labassa exsangue (8M).
Hammann ne bouge pas depuis un moment à 20M. Il essaye de mettre la pression à Labassa sur le coup suivant mais il est payé immédiatement avec As-8. Son J-2 fait pâle figure, Labassa prend le coup et double à 15M. Hammann est à 13.
Staes et Hammann (Photo Winamax)
Le coup suivant, Hammann part à tapis, Labassa paye sans trop hésiter, et Staes, au terme d’une longue réflexion, décide de suivre. K-J de pique pour Hammann, As-J de coeur pour Labassa, K-Q off pour Staes. Le flop vient 8-9-10 avec 2 trèfles, la turn est un 5 de pique qui ouvre énormément d’outs pour Hammann mais le 9 de carreau final le renvoie chez lui. La question se pose de savoir s’il regrettera d’avoir fait capoter un deal deux fois. Il touche néanmoins 43000 euros pour sa peine.
Labassa en gagnant ce coup monstrueux remonte à 44M (29BB), Staes est à 30 (22BB). Il y a une nouvelle proposition de deal avant de lancer le heads-up, avec 70k, 66k et 15k laissés à la gagne, mais il est une refusé encore une fois pour prolonger le plaisir. Il est 2h du matin. Les niveaux vont désormais être de 20 minutes.
Labassa met la pression dès le premier coup et fait monter l’écart à 20M avec une relance préflop et un parpaing au flop 6-3-8. Il ne laisse pas Staes respirer pendant les coups suivants, shovant ou misant post-flop pour le faire jeter ses cartes. Staes flat une nouvelle fois du bouton, Labassa part all-in avec As-5 et Staes paye debout sur la table avec As-roi et repasse en tête 32BB contre 22BB. Tout est encore possible !
Staes attaque fort un coup avec une mise à 3,1M préflop, 3M au flop et 8M au turn sur un board Q-4-10-8 et Labassa finit par jeter après une longue hésitation, passant à la moitié du tapis de son adversaire.
Et c’est fini ! Sur le coup suivant, Staes checke quand Labassa complète du bouton. Le flop vient 6-4-7 rainbow. Labassa mise 1,6M. Staes met un long moment à tribet à 4,9M. Labassa prend presque autant de temps pour annoncer all-in et Staes snap-call. K-7 pour Labassa, et 8-5 et quinte max pour Staes. Il faut au Français deux runner-runner pour espérer faire full et s’en sortir mais l’As du turn met fin à tous ces espoirs.
Labassa sort avec 62K euros, Staes avec 90k. Félicitations à lui ! Et merci à Winamax pour ce magnifique événement à Bratislava qui a tenu toutes ses promesses !
L’événement « Face the Pros » où les joueurs peuvent venir défier les membres de l’équipe pro pour des heads-up sur iPad est l’occasion d’affronter les meilleurs dans la bonne humeur.
Côté finale du Main Event, Timothé Labassa colle un open d’Imperatore UTG avec paire de 10, ça fold jusqu’à Cechowski qui se réveille en BB avec As-Roi. Il part à tapis, Imperatore fold sa main random et Labassa call. Les 10 tiennent et Cechowski sort en 5ème position (21600 euros).
Les mains suivantes, Labassa s’essaye à ouvrir avec des mains limites mais doit les jeter une par une face à des relances de mains plus fortes. Hammann, peut-être du fait de l’image qu’Imperatore s’est donné à table, fait plusieurs calls ambitieux sur des tirages qui rentrent à la river, et grignote un peu le tapis du chipleader.
Vient le moment fatidique où l’image qu’il s’est construite pourrait payer : ouvrant avec paire d’As, Imperatore est payé par Staes, le Belge de la table, avec paire de 8 en petite blinde. Mais un 8 tombe au flop et Staes double (21M) , tandis qu’Imperatore retombe à 17M. Les tapis sont maintenant assez proches et l’action ralentit.
Peu de temps après, sur une opposition entre les mêmes avec As-Q contre As-Roi avec un pot monté à 19M, Imperatore trouve un fold surnaturel sur une mise 6,5M à la river (board As-7-2-9-7).
Aliosha Staes est désormais le chipleader et fait un mouv fou quelques coups après : sur une relance de Labassa avec As-10, il tribet à 3,1 à la BB avec As-7 dépareillé, reprend 6,2 en 4-bet de Labassa et shove en 5-bet ! Labassa jette sa main et Staes est à 41M.
Aliosha Staes (Photo Winamax)
Les coups suivants ne font que confirmer cette tendance, d’autant que le Belge semble toucher chaque flop et il part en pause avec une belle avance sur les 3 autres joueurs qui doivent maintenant faire attention à l’ICM pour optimiser leur résultat.
Il n’y aura pas de round d’observation en cette table finale à 7 (qui s’explique par l’impossibilité de distribuer les joueurs sur 2 tables sans désavantager le groupe de 3).
Après 2 tours, Hugo Menant part à tapis UTG, payé par Dylan Cechowski en late avec paire de 10. Le roi-dame de Menant semble bien parti avec un flop Q-K-8. L’As du turn offre les valets en plus des 2 derniers 10 pour Cechowski, et c’est bien un valet qui renvoie finalement Menant chez lui en 7ème position (12080 euros).
Hugo Menant (Photo Winamax)
Le chipleader de la table, Valentin Imperatore, joue très loose, en mettant des patates dans tous les sens sans hésiter à montrer des mains douteuses quand personne ne colle… ça ne tombe pas dans l’oreille de sourds à la table, et sur une nouvelle ouverture d’Imperatore, Jonathan Pastore part à tapis avec 20BB, Imperatore paye avec paire de 7, contre K-Q chez Pastore.
Le flop vient 10-5-J, qui ouvre la quinte par les 2 bouts à Pastore, un 10 au turn lui ouvre également les valets, mais aucun de ses 12 outs ne sort à la river et Pastore sort en 5ème position (21660 euros).