A peine installé, Pierre Calamusa n’a pas le temps pour le rodage. Le Team Pro Winamax, tout juste débarqué aux tables du Casino Barcelona, vient déjà de se goinfrer en amputant un joueur de la moitié de son stack.
Petit tour d’horizon des joueurs assis à la table de Pierre et le moins que l’on puisse dire est que cette table sera à suivre. En effet, à la 19 ont pris place, outre Calamusa, Denis Shafikov, Peter Jaksland, Timur Margolin (vainqueur de deux bracelets WSOP) et Jesus Cortes. On a connu plus facile comme voisinage. Et c’est à Margolin que Pierre va prendre les jetons.
Big blind contre bouton et le pot est déjà à 10 000 quand on découvre le board . Calamusa envoie 3500 et voit Margolin lui revenir dessus pour 12800. C’est payé rapidement par le Français qui ouvre , pour un full bien devant le adverse.
Visiblement, son séjour napolitain à base de pizzas « worldclass » ne l’a pas rassasié et l’ogre « Vietfou » a toujours de l’appétit ! En même temps, il avait prévenu. Ses adversaires n’avaient qu’à suivre le Facebook du Grenoblois pour savoir ce qui les attendait.
Le niveau est toujours en cours, suite au retard à l’allumage de ce Main Event et les blinds sont à 75-150 ante 100, pour un stack de départ de 30 000.
Pierre Calamusa vient d’augmenter son tapis de 5O%. Une bonne entrée en matière qui a de quoi lui donner le sourire.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…