Niveau 9 – blinds 300/600 ante 600 – 666 joueurs sur 1076 inscrits
Moyenne 48 000
Le diable est dans les détails. En l’occurrence, ils sont en ce moment 666 présents aux tables, comme le montre le tableau d’affichage, cernés par les nombreuses diffusions d’événements sportifs qui ont cours en continu au casino
On l’avait espéré, on l’a eu. Le jour 2 est bien un format XXL, avec la réunion des qualifiés des cinq jours 1 (trois en live et deux online), auxquels viennent s’ajouter par grappes de nouveaux inscrits. Les inscriptions seront définitivement closes à la fin du niveau 4 de ce jour 2.
Et le compteur affiche déjà 1076 entrées. La garantie est donc dépassée. Reste désormais à savoir de combien.
Des dizaines de tables occupent les espaces du sous-sol du casino de Barcelone, donnant le sentiment malgré l’heure encore matinale d’une effervescence des grands soirs. Mais qui s’en plaindra ? Pas les organisateurs, heureux d’être en passe de réussir leur pari, six ans après la dernière édition d’un WPT à Barcelone. Pas les joueurs non plus, trop heureux de pouvoir ainsi espérer un gain encore plus élevé.
C’est donc au pas de course qu’il m’a fallu traverser l’espace consacré à ce Main Event. Les tables sont réparties sur trois salles différentes et chacune a déjà son histoire à raconter. Chacune possède son lot de stars ou de têtes connues. Alors on a du sélectionner, forcément subjectivement, au gré des coups disputés.
Première jolie table rencontrée, celle où sont assis Omar Lakhdari, qui m’avait annoncé hier qu’il serait inscrit au day 2, Davidi Kitai, Jonathan Therme ou encore Antoine Labat. Sans vous parler des étrangers, costauds aussi. Voilà une bien belle brochette. Et les échanges, s’ils restent courtois n’en sont pas moins virils. Ainsi de ce coup joué entre le Pro Winamax
Sur un tableau complet 7 2 8 2 A, Davidi check et voit Therme avancer 3 200. En manque de profondeur, les deux joueurs cherchent à monter des jetons. Davidi relance pour 11 500 pour un check-raise et c’est finalement Jonathan qui abandonne sa mise.
Sur une autre table, on retrouve Yoh Viral et Pierre Merlin ensemble, Joao Vieira et Clément Thumy, Kalidou Sow et Albert Sebag (et ça discute sévère, croyez-moi) et enfin une bien belle configuration sur la table christique (la 33), avec Pierre Calamusa, Fernando Pons (November Nine 2016) et Elky.
Albert Sebag, casque sur les oreilles, fait partie de ces réguliers Français, dans les 1000 joueurs de la All Time Money List nationale, cumulant une centaine de milliers de dollars de gain en live, qui affectionnent particulièrement ce format de tournoi. Bonne chance à lui ! Il est sur la table de Kalidou Sow.
Pierre a démarré la journée avec le statut de chipleader et possède toujours environ 240 000, loin du spew annoncé par certaines mauvaises, mais néanmoins amicales, langues. Pourvu que ça dure ! Bruno Fitoussi, l’ambassadeur Party Poker et Bruno Lopes sont assis aux tables voisines.
Il y a aussi de l’amour aux tables de poker. Réunis pour la photo, Bruno Fitoussi et Elky sont assis à quelques tables de distance
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…