Niveau 14 – blinds 1000/2000 ante 2000 – 370 joueurs sur 1227 inscrits
Moyenne : 99 500
Sander van Wesemael fait le ménage à sa table. Dans un premier temps, il nous élimine notre camarade Parisien Ange Besnainou. Tombé short-stack, ce dernier se devait de tenter quelque chose et on le sentait espérer le bon spot pour tout envoyer. Sa patience n’aura pas été récompensée puisque lorsqu’il décide de toute envoyer, il se trouve bel et bien être devant avec :
Ange Besnainou :
Sander van Wesemael :
Mais le tableau délivré par le croupier sera cruel. Avec , Ange disparaît du tournoi.
Quelques mains plus tard, Sander continue son oeuvre de démolition et cette fois c’est David Lappin qui en fait les frais.
Alors qu’il vient de remporter un petit coup avec paire d’As face à Marcel Luske, il se retrouve à défendre la main suivante sa big blind face à une relance UTG de Sander.
Sur le flop , les deux joueurs checkent. Lappin envoie 5 000 sur la turn et le Néerlandais paie. Sur la river l’action s’accélère et Lappin prend à nouveau l’initiative pour 16 500 (avec un tapis d’environ 20 000 derrière). Van Wesemael possède un tapis bien plus conséquent avec 150 000 et annonce « all-in » après une grosse minute de réflexion.
Lappin décide de payer rapidement et ne peut que constater les dégâts.
Avec , sa quinte floppée est bien derrière le full trouvé à la river par Sander avec et Sander s’envole à plus de 200 000.
Sander van Wesemael : un gros client à suivre
Sur une autre table c’est Dimitar Yosifov qui fait le ménage. Avec quatre sortants en l’espace de cinq minutes, il faut vite remplir les trous. Albert Sebag débarque à la table et quelques minutes plus tard, alternant Français et Anglais, toute la table est au courant de la généalogie du joueur depuis le XVIème siècle…
Le Main Event recense au final 1227 entrées. Le prize-pool et le pay-out devraient être rapidement dévoilés.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…