Qui vous a dit qu’il ne se passait rien au cours des journées introductives ? Et bien c’est moi. Et pourtant, Laurent Welsch me fait clairement mentir sur ce coup-là. En réalité, j’ai rarement vu un joueur monté autant de jetons en si peu de temps sur un Barrière Poker Tour. C’est simple, l’ami Welsch a en sa possession un stack de 260 000, soit un peu plus de cinq fois le tapis de départ, ce en six niveaux seulement. A l’heure d’écrire ces lignes, le tapis de Laurent correspond à plus de quatre fois la moyenne du tournoi. Vous avez dit good run ? Ouuuui oui.
Entre deux coups, Welsch m’a confié avoir disputé « quatre mains à fond« . Soit. Mais on aimerait un peu plus de précisions monsieur. « Ok, dans l’ordre : AK, les As, AK et les As« . Avec, comme vous vous en doutez, de l’action sur chacune des mains jouées, sans que l’on obtienne plus de détails sur les tenants et les aboutissants des fameux pots. A savoir maintenant si l’intéressé parviendra à tenir ce cap d’ici le dénouement du Jour 1A. La route est encore longue et sinueuse : à lui d’éviter les obstacles pour accroître son avance.
Il reste 173 joueurs (sur 222 entrées) Level 6 / Blindes : 300 – 600, Blig Blinde Ante de 600 Moyenne : 64 200
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…