Prenez une pincée de Sonny Franco, ajoutez-y une petite dose de Pierre Merlin, puis agrémentez le tout avec un soupçon de Florian Ribouchon, et vous obtenez une table à la fois amicale et explosive. Et pas question de se faire de cadeaux entre copains, c’est moi qui vous le dit. L’ambiance n’en reste pas moins funky : en témoigne la petite séance de trash talk menée par le petit prince de Marrakeck à l’encontre de son poto Pierrot. « Mais pourquoi tu payes pas son tapis ? », demande Sonny à Merlin, à propos d’un acolyte de table un peu fou fou qui n’hésite pas à tout mettre au milieu une main sur deux. « Il fait tout le temps all-in, faut le payer, mongolien. Tu demandes le compte puis tu fold ! « , s’exclame Sonny avec son accent chantant, entraînant les rires de Pierre qui se défend : « Mais tu te doutes bien que j’ai pas fold As-Dame ici ! ».
La main suivante, Florian Ribouchon en profite pour tout mettre (11 500, soit quatorze blindes) en fin de parole. Sonny se chauffe et accepte l’invitation avec , en position favorable face au du vainqueur du High Roller. Le croupier n’y va pas par quatre chemins et retourne un flop . Le reste du tableau n’aide pas Florian, contraint de quitter le tournoi. Le quadruple détenteur d’une bague WSOPC grimpe à 60 000 jetons. Pour mieux s’envoler dans les hauteurs du classement 30 minutes plus tard. « Il fait les rois contre les dix, quinte contre je sais pas quoi », lâche Greg Ceran Maillard. « Il a plus de 90 000 jetons maintenant ! ».
Partenaire oblige, Elky, représentant de partypoker Live, nous a rejoint. Un plaisir de le revoir assis autour d’une table.
L’ancien Team Pro PMU François Tosques a également rejoint le rail.
▪ 19h40 : l’heure du dinner break. L’occasion d’aller manger et boire un petit coup lors du pot qualifié organisé par PMU. Les hostilités reprendront aux alentours de 20h50.
Il reste 82 joueurs (sur 115 inscriptions) Level 8 / Blindes : 400 – 800, Big Blinde Ante de 800 Moyenne : 40 500
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…