La Fowan Academy, vous connaissez ? Oui ? Non ? Qu’importe, la présence de son fondateur Guillaume Dupuy reste l’occasion de vous présenter en quelques mots cette nouvelle plateforme de coaching fraîchement montée « il y a un mois et demi », m’indiquait l’intéressé, hier soir, lors du pot qualifié PMU. Pour un abonnement mensuel de 39 euros par mois, ce site d’apprentissage vous propose toute une série de « vidéos structurées pour vous assurer une progression logique et optimisée », peut-on lire sur la page officielle. A l’heure actuelle, la Fowan Academy se concentre davantage sur les MTT que le cash game, bien que ce format de jeu puisse s’inviter à la fête au cours des prochains mois.
Joueur professionnel depuis maintenant huit ans, Guillaume Dupuy ne s’est pas lancé tout seul dans cette belle aventure. A ses côtés, plusieurs coachs, fort de leur bagage technique respectif, ont accepté de transmettre leurs connaissances auprès des plus motivés. Parmi eux, citons Fabien « Dont Play JJ » Lecardonnel, Fabrice « Mr.Falcon » Bigot-Castagnet, Goeffrey « CaRd-JacKing » Valadier, ou encore Kevin « Ppouze » Leroy. « Pour un début, la plateforme marche bien », m’a confié Guillaume. On ne peut que lui souhaiter gook luck.
Il semble que le Jour 1B de Dupuy se situe pour le moment aux antipodes du Jour 1A, au cours duquel monsieur Omar Lakhdari avait bénéficié d’un petit coup de pouce pour éliminer Fowan. A mon dernier passage, ce dernier possédait un capital de 50 000 jetons, notamment grâce à un coup étrangement joué de la part d’un de ses adversaires. Je retrouve les deux hommes sur le turn : Guillaume bet 5200, relancé par son acolyte de table à 11 000, en se laissant 6000 jetons derrière. Le coach le relance à tapis, provoquant un étonnant fold en face. « T’as le dix ? », lui demande-t-il. Fowan viendra nous le confirmer quelques instants plus tard.
Le show Sebag ne fait que commencer : l’ami Albert a dans un premier temps pris le chemin de la sortie, pour mieux re-entry. Bien lui en a pris : le fantasque joueur français a réussi à valoriser une quinte, non sans jeter ses cartes en l’air, face ouverte, lors du showdown. « Et yes ! », lâche-t-il, en montrant la meilleure main. « T’as évité pas mal de cartes », tient à préciser Mathieu Rabalison, en référence aux deux flush draw manqués. « Il n’y a pas que la quinte. Il y a les sizings aussi, il y a l’emballage », lui répond Albert. « C’est bien joué », rétorque Mathieu, beau joueur. « Merci fiston », conclut le journaliste, avant d’entamer une autre discussion avec un joueur suisse assis deux crans à sa gauche. Résultat des courses : 55 000, et une ambiance déjà au rendez-vous.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…