A peine les enregistrements tardifs clôturés, et sans même avoir disputé le Jour 1C, que nous pouvons officiellement annoncer une affluence en hausse lors de cette édition 2019. Preuve, une fois de plus, que le poker live affiche une forme honorable, d’autant plus les événements middle buy-in situés entre 500 et 1500 euros. L’an passé, pas moins de 356 inscriptions avaient été recensées par l’organisation. Cette année, les 121 entrées du Jour 1A, ajoutées aux 238 buy-in du Jour 1B, font grimper le field global à 359. A savoir maintenant si les 509 entrants de l’édition 2017 seront dépassés : c’est toute la question, et le succès, ou pas, du Jour 1C jouera pour beaucoup. Mais avouons-le : ça risque d’être compliqué.
En vrac
▪Comme à l’accoutumé, Alexandre Reard mène parfaitement sa barque : 75 000 à mon dernier passage. J’ai notamment vu le Team Pro Unibet relancer du cut-off, puis payer un 3-bet de Florence Allera de SB, après un call du bouton. Sur le flop , Allera et Reard checkent, laissant leur adversaire miser 11 500. Seul Alex’ call. Double check sur le turn , puis 19 000 sur la river . Le joueur au bouton tank avant de donner sa main au croupier, synonyme de fold. Et Alexandre d’empocher ce pot conséquent. Florence Allera, elle, se maintient à 80 000 jetons.
Pierre Merlin se la joue Carlos Mortensen, dans une moindre mesure, et se tente à quelques fantaisies « artistiques » avec son capital de 70 000 jetons.
▪Le runner-up de l’EPT Barcelone 2018, Haoxiang Wang, semble comme un poisson dans l’eau : avec un stack de 140 000 devant lui, le Chinois occupe les cimes du classement. Au même titre qu’Albert Sebag, en place avec 135 000.
▪C’est en revanche plus compliqué pour Paul-François Tedeschi, réduit à 11 000 jetons. Je l’ai notamment vu check fold une top paire, à la turn, après une mise adverse. Le flop affichait trois trèfles : PFT a donc joué la prudence pour conserver le peu de chips qu’il lui restait.
▪Aurélie Quelain navigue quant à elle au-dessus de la moyenne avec 50 000 jetons.
▪On apprend les sorties malheureuses de Thierry Morel, Guillaume « Fowan » Dupuy (que je vous présentais dans ce post) et Mathieu Rabalison : le premier peut opter pour l’option re-entry, les deux autres non, puisque qu’une première bullet a été cramée lors du Jour 1A.
Il reste 184 joueurs (sur 238 inscriptions) Level 7 / Blindes : 300 – 600, Big Blinde Ante de 600 Moyenne : 38 800
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…