Le dernier niveau de ce jour 1A vient de démarrer. Une petite trentaine de combattants sont encore dans l’arène, espérant gonfler leur capital jeton afin de revenir au jour 2 dans les meilleures conditions possibles. Les effets de la fatigue se font sentir chez certains. Et le moindre signe de faiblesse est souvent rapidement exploité par les hommes en forme. Au poker au moins autant qu’ailleurs, la logique darwinienne est à l’oeuvre, les plus faibles disparaissant progressivement.
Et dans cette compétition acharnée, Manquant fait partie des survivors, puisqu’il navigue toujours avec un maigre stack depuis plusieurs niveaux. Anthony Cruz, au sommet de la chaîne alimentaire de ce field jusqu’à présent, a dû céder sa place. La faute à un mauvais vent depuis quelques orbites qui lui a coûté des coups qu’il remportait sans coup férir un peu plus tôt dans la journée. La variance, il paraît…
La nature ayant horreur du vide, de nouveaux dominants se sont donc empressés d’occuper les places libres. Ainsi de Cyril Peralez ou encore de Christophe Galwiaczek. Ce dernier, qualifié PMU, a notamment disputé quelques coups magiques notamment face à Manquant qui a eu du mal à s’en remettre. Il faut dire que la créativité de Christophe, avec entre autres des donkbets dans des pots disputés entre quatre joueurs avec hauteur As, a eu de quoi désarçonner ses adversaires et aura nourri quelques discussions animées à sa table.
Christophe Galwiaczek, qualifié PMU, est toujours en course dans ce tournoi
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…