Le premier niveau qui a suivi la fin du dinner break a été comme bien souvent : d’un calme olympien. Seuls quelques joueurs bien inspirés ont visiblement souhaité poursuivre les agapes entamées lors du buffet offert par PMU pour les joueurs qualifiés. Après quelques allers retours au bar, les velléités festives sont rentrées dans l’ordre, soit d’elles-mêmes par l’élimination des joueurs concernés, soit par l’intervention calme mais efficace de l’organisation.
Ce Main Event demeure un moment de convivialité et de bonne humeur et ces entreprises, individuelles ou collectives, sont bon enfant et traitées comme telles. Le poker, c’est aussi ça.
Mais plus sérieusement, le tournoi a perdu quelques têtes d’affiche, dont par exemple le tout récent finaliste Pro Dream Yves Rolland, éliminé peu avant le dinner break. Pas abattu pour un sou, ce dernier a rapidement dégainé l’arme du re-entry pour aller s’installer aux tables du jour 1C, un format turbo qui a démarré à 21 heures.
Mike Alonso, lui, avait déjà grillé sa cartouche re-entry et son élimination en retour de dîner ne lui donnait dès lors pas le droit de tenter à nouveau sa chance. C’est donc vers le Satellite du HighRoller que ce dernier s’est dirigé. Ce tournoi se déroule à partir de demain, samedi, à 18 heures, pour le jour 1.
Omar Lakhdari est toujours aux fourneaux. Jamais paresseux quand il est assis à une table de poker, Omar a monté de jolies piles de jetons mais a trouvé une belle résistance à sa table, en la personne de Dorian Hem. Les deux joueurs se trouvent souvent et on a pu constaté que la sérénité de Dorian n’est guère goûtée par Omar, qui folde régulièrement face aux 4bet de Dorian. Affaire à suivre.
Dorian Hem cumule les avantages de la jeunesse, du calme et d’une expérience déjà solide (crédit WPT)
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…