2h du matin : le salon des Ambassadeurs du casino Barrière de Deauville s’est entièrement vidé. En lieu et place du cliquetis incessant des jetons, règne un silence brisé ça et là par les organisateurs de l’événement, qui finissent, comme nous, la journée de taff. Que retenir de ce Jour 1A ? Un point sur les chiffres, en premier lieu. Les 117 entrées enregistrées dépassent aisément celles des 96 de l’an passé. Un bon point pour le WPTDS et ses partenaires, ainsi que pour le prizepool.
Mais que reste-t-il vraiment de ce field prometteur au casting appréciable ? Trente-neuf survivants, ni plus, ni moins. Aux commandes de ce classement, un Américain dont le nom résonnera peut-être dans votre mémoire : Michael Wang. Non ? Toujours pas ? Et bien allez jeter un œil à sa fiche Hendon Mob qui en ferait rougir plus d’un. Wang, c’est 2,4 millions de dollars de gains glanés sur le circuit live.
Surtout, le joueur d’outre-Atlantique peut se targuer de détenir un bracelet WSOP convoité par des milliers de passionnés chaque été : c’était en 2015, lors de l’event numéro 2, un 5000 dollars. Résultats des courses : un sympathique pactole de 466 000 dollars. Ajoutez à cela 151 autres places payées sur le circuit, et vous obtenez un bonhomme plutôt bon avec des cartes. L’intéressé dormira donc sous ses deux oreilles avec 244 000 jetons remportés à l’issue des 12 niveaux de 40 minutes disputés. Pour la petite histoire, Wang a tout bonnement été le premier éliminé de ce Jour 1A, lors du niveau 1, pour mieux re-entry. Bien lui en a pris, au regard de son mastodonte capital constitué.
Alexandre Reard a sauvé les meubles en fin de tournoi. J’ai notamment vu le Team Pro Unibet doubler son maigre stack avec les Dames contre une paire de neuf, à 25 minutes du coup de sifflet final. Veunstyle me signalera dans la foulée un autre pot important (3-bet + 4way) remporté quelques minutes plus tard par le vainqueur du Super High Roller WSOPC Cannes 2019. De quoi le propulser à 152 000 jetons.
Pêle-mêle, quelques qualifications notables au Jour 2 : Tal Sardal (184 000), Mercedes Osti (159 000), Laurent Polito (98 500), Mathieu Rabalison (78 500), Per Linde (69 000), Gilles Huet (54 500).
Inscriptions : 117
Survivants : 39 Chipleader : Michael Wang (244 000)
Moyenne : 90 000
Reprise au Jour 2 sur le Level 13 / Blindes : 1000 – 2000, Big Blinde Ante de 2000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…