Sous la barre des 100 joueurs : le temps d’un niveau supplémentaire, et une trentaine de nouveaux malheureux a dit bye bye à leurs chances de victoire. Pour d’autres, la vie est belle, très belle même : allez donc demandez à Alexandre Reard (photo de Une), Steve Lacomblez ou encore Frédéric Bois. Le premier s’est par exemple occupé de Bertrand « ElkY » Grospellier lors d’un flip moustache des plus classiques : paire de neuf chez l’ambassadeur de partypoker LIVE, As-Roi chez le Team Pro Unibet, et un As qui arrive sur le board pour engloutir la dizaine de blindes d’ElkY. Ajoutez à ça une kyrielle de petits pots remportés, et vous obtenez un Alexandre Reard tout beau tout frais avec 280 000 devant lui. Solide.
Steve Lacomblez a vécu une main de rêve. Ce genre de main où madame la variance tape à votre porte, vous prend dans ses bras et vous dit de tout mettre au milieu puisque de toute façon, vous êtes intouchables. Tout est parti d’une relance d’un joueur en début de parole, qu’un autre camarade table 3-bet à 18 000. Avec les Barbus, Lacomblez jubile : 4-bet à hauteur de 42 000. Tapis chez le premier avec les Dames, tapis chez le second avec les Flèches ! Et call de Steve. Madame la variance caresse le bout des doigts du croupier, qui retourne un Roi dès le flop histoire de propulser l’intéressé à un poil plus de 400 000 jetons.
Steve Lacomblez
On ne vous le répétera jamais assez : un chipleader d’une journée introductive ne gagne, mais alors que très rarement le tournoi. Demandez donc à Christophe Malouitre, plus gros stack à l’issue du Jour 1B. Et bien l’ami Malouitre n’a tout bonnement plus aucun jeton à son actif. Monsieur a régalé un peu toute la table : quelques dizaines de milliers sont parties chez Marjolaine Loustau, d’autres du côté de Felix Schultze, avant de se fracasser contre Frédéric Bois. Ce dernier nous raconte : « Il met 20 000, je lui pose une question à 40 000 car il est beaucoup actif, et il me répond à 80 000 pour tapis. Je n’ai donc plus que 40 000 à mettre, il fallait bien y aller ! ». Paire de sept chez Bois, paire de Dames chez Christophe, et un sept au turn qui renverse complètement la vapeur pour propulser ce dernier à 300 000 jetons. Magic Deauville !
Frédéric Bois
BUSTOS
Geoffroy Combette, Pedros Chuvas, Darren Kennedy, Suat Uyanik, Arnaud Gag, Amaury Lemeunier, Julien Mariani, Laurent Polito, Christophe Malouitre, Carlos Da Costa Dias, Olivier Piana, Caroline Guiot, Etienne Grosjean, Bertrand Grospellier, Cyril Amira, Jean Baptiste Charbonnel, Christophe Bouziane, Tal Sardal, Martin Mulsow, Saul Berdugo, Bruno Soutavong, Souhayl Fjer, Pierre Hebert, Said Sadallah, Philippe Foly, Anthony Monin, Andrei Demidov.
Il reste 94 joueurs (sur 405 inscriptions) Level 15 / Blindes : 1500 – 3000, Big Blinde Ante de 3000 Moyenne : 129 300
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…