Parmi les prétendants à la coupe et au chèque de 100 000 euros, ou plutôt devrais-je dire les prétendantes, Elsa Bargiarelli (photo de Une) et Mercedes Osti ne figurent pas parmi les favoris. Loin de moi l’idée de remettre en cause leur talent, au contraire. La régulière du circuit français (une vingtaine de ligne Hendon Mob) et l’ancienne habituée des cercles parisiens (plus de 340 000 dollars de gains glanés le circuit depuis 2007) ne possèdent tout simplement pas les plus gros tapis à l’heure d’écrire ces lignes : autour de 100 000 à mon dernier passage, soit une petite dizaine de blindes. Mais leur expérience autour des tables et leur pugnacité devraient, on l’espère, leur permettre de tenir encore un bout de temps. Car comme vous le savez, les tournois de poker, c’est surtout beaucoup, beaucoup, beaucoup de testostérones, où la gente féminine n’est que trop peu représentée au sein des fields.
Le dinner break est sur le point de débuter : retour à 20h40 pour suivre la suite du Jour 2.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…