Je vous présente Wellington Guedes, le mec qui, après le coup de la veste, vient d’inventer le coup de la capuche. Tout un art, croyez-moi, et un art qui rapporte gros, puisque l’intéressé tutoie les hauteurs du classement avec 1,6 million de jetons. Aux dépens d’un certain Alexandre Reard, dont je vous parlais dans le post précédent. Sauf que le Team Pro Unibet a craché pas mal de ses 700 000 jetons, à cause, malheureusement pour lui, d’un set-up quelque un peu inévitable : les deux hommes se sont chauffés préflop avec une bataille de surrelances pour finir à tapis dans un pot avoisinant 1,2 million de jetons. Les Flèches chez Guedes, les Dames chez Reard. Pas de miracle, rideau.
Une heure plus tard, Wellington a englouti 300 000 nouveaux jetons du côté de chez André Khalfa, qu’il peut remercier. « Il faisait que de push préflop avec une trentaine de grosses blindes ! », m’indique-t-on à table. Et une fois encore, André a opté pour cette option en position UTG avec As-Dame. « Donc là j’ai mis ma capuche, mes lunettes, pour que les As reviennent », me lâche Guedes. Il n’y avait qu’à demander, car c’est exactement cette main que découvre mister Guedes. Facile le poker, vous avez dit ?
Redraw à trois tables. Quelques tapis glanés ça et là il y a quelques minutes. Greg Cerand-Maillard (310 000) ; Jérémy Routier (150 000) ; Mathieu Rabalison (600 000).
▪ Breaking news : Alexandre Reard a pris la porte le temps d’écrire ces lignes. En bref : limp de Jacques Bellity, shove 15 BB de Reard avec As-Dame, snap avec les As de Jacques. Ce dernier enchaîne et s’envole à deux millions de jetons, notamment après avoir été le bourreau d’Eric Florentin, réduit à moins de dix blindes : son n’a pas tenu face au de l’homme fort du Jour 2.
Mercedes Osti (240 000) ; Parham Ahoor (850 000) ; Ugo Faggioli (150 000) ; Jacques Bellity (2 millions).
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…