C’est un fait : plus nous avançons dans ce Main Event, et plus les journées introductives grossissent ! Comme évoqué dans les posts précédent, ce cru 2019 est officiellement devenu la plus grosse épreuve 6-max jamais organisée dans le monde, après avoir dépassé les 1920 inscriptions d’un event WSOP short-handed en 2011. Tout simplement his-to-rique. Pour les chiffres officiels, il faudra patienter encore quelques heures, le temps que le Jour 1D rende son verdict.
Aujourd’hui, pas moins de 624 buy-in ont été recensés sur le Jour 1C. Comme hier et avant-hier, la structure (50 000 jetons de départ, niveau de 30 minutes) a parfaitement fait son travail au cours des douze levels disputés : il ne reste que 21 % des participants présents sur la ligne de départ. Un rêve qui s’envole pour beaucoup, une aventure qui se poursuit au Jour 2 pour d’autres.
D’Agostin, Verrac, même destin
Parmi les éliminations notables, citons, pêle-mêle, Tristan Guiglini, Daniel Riolo, Jonathan Guez, Sonny Franco, Cheng-wei Yin, Bruno Launais, Mustapha Kanit, Davidi Kitai, Mehdi Violleau, Tony Veille, François Lascourreges, Aurélien Guiglini, Ivan Deyra et Romain Lewis (en fin de Day, AJ<88). Une trajectoire diamétralement opposée pour Nicolas d’Agostin et Laurent Verrac (photo de Une). Car oui, ce n’est pas un, mais deux chipleaders au capital identique (576 000) qui dominent les cimes du classement. Fait cocasse auquel je n’avais jamais eu affaire.
Affublé d’un maillot jaune pétant du FC Chorrillo, « la meilleure équipe de football du Panama », selon Laurent, qui, à chaque voyage dans une ville, achète le « chasuble » de la team locale, Verrac peut savourer cette dure journée de labeur. « C’était compliqué au départ. Puis lorsque l’on touche, c’est facile. J’ai fait les As contre As-Roi, puis flush over flush. A chaque tapis, j’étais devant », se remémore le joueur de live, habitué des tables de cash game (2 – 4 €) gujannaises. Se considérant comme un pur amateur, ce passionné s’adonne à sa passion depuis déjà 10 ans. L’occasion pour lui, pourquoi pas, de réaliser son premier one time en tournoi ici à Lloret de Mar.
Nicolas Dagostin
L’excitation de Nicolas d’Agostin se faisait encore ressentir au moment de ranger ses jetons dans son sac. On sent que le sudiste résident non loin de Carcassonne à littéralement kiffé sa journée. D’autant plus lorsque l’intéressé est en pur freeroll : « Je me suis qualifié grâce à un Expresso. Et j’ai même pris un siège lors d’un satellite». Double freeroll, mesdames messieurs !
Habitué des tournois live Winamax, Nicolas participe ici à son second Sismix. « Aujourd’hui, ça a glissé », débute-t-il. Et de poursuivre : « Je me suis fait une fois attrapé en bluff, mais j’ai ensuite beaucoup touché, et surtout, j’ai été très actif. Les gens ne me croyaient plus ». En témoigne ce pot de 270 000 disputé contre un adversaire de table : « Je bet 3,5x du bouton avec les Flèches, la SB me 3-bet, je 4-bet et elle me 5-bet shoove avec les dix. Et ça tient ». Efficace, mais surtout crucial.
La fin de journée en table TV a été pas évidente mais quand même in au day 2 avec 20BBs du plus gros tournoi 6-max EVER!! #sismix@Winamax
Concernant le Jour 1D, je publierai un chipcount global demain avant le Jour 2. Ce dernier débutera d’ailleurs à midi avec l’ensemble des survivants des quatre journées introductives. Ne soyez pas en retard : la bulle devrait rapidement éclater.
Entrées : 624
Survivants : 132 Chipleaders : Nicolas Dagostin et Laurent Verrac (576 000)
Moyenne : 236 000
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000
Les chiffres du Jour 1B
Entrées : 547
Survivants : 122 Chipleader : Vincent Cavailles (870 000)
Moyenne : 224 200
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000
Les chiffres du Jour 1A
Entrées : 402
Survivants : 79 Chipleader : Yves Sanchez (702 000)
Moyenne : 255 000
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…