« Au départ, ils sont 20. Mais à la fin, il n’en restera qu’un ». Signée l’animateur de l’émission Koh Lanta, en la personne de Denis Brogniart, cette phrase devenue culte dans le paysage audiovisuel s’applique parfaitement à l’épilogue du Main Event Sismix Costa Brava 2019, plus gros tournoi 6-max de l’histoire du poker. Vingt prétendants au titre, un casting cosmopolite composé d’une majorité de Français, d’un Allemand, d’Italiens et d’un Espagnol, de qualifiés online, amateurs éclairés, professionnels, grinder et amateurs. Bref, un mix riche et varié prouvant une fois de plus qu’un tournoi de poker peut sourire à (presque) n’importe qui.
Tim Hartmaan, le chipleader originaire de Brême, en Allemagne, va-t-il conserver la première place du classement tout au long de la journée ou exploser en plein vol ? Son dauphin, le jeune grinder Morgan Aceto, signera-t-il une nouvelle copie très propre pour se hisser en table finale, et plus si affinités ? Bruno « Kool Shen » Lopes aura-t-il les épaules pour réaliser un doublé historique après sa victoire en 2016 ? Le Cpiste et Wameur Hayg Badem écoublassera-t-il de nouveau de son talent le tournoi ? Autant de questions encore sans réponse, auxquelles nous tâcherons d’apporter quelques éclaircissements tout au long de la journée.
Des étrangers en embuscade
Parmi les autres hommes forts présents sur la ligne de départ, un certain Filippo Lazzaretto, récent finaliste des WSOPC Cannes 2019. Cinquième en jetons, le Hollandais Jeffrey Van den Heuvel surfe lui aussi sur un run décent après sa victoire (25 345 €) au WPTDeepStacks Warm-Up Asmterdam il y a deux mois. Au même titre que Gregory Luttke-Grech , champion il y a quelques semaines de l’Unibet DSO Sanremo pour la somme de 20 155 €. Shortstack officiel de ce Jour 2, le grinder maltais Matthieu Rodríguez tentera quant à lui de réaliser une remontada des familles.
Le dénouement du Main Event est bien évidemment à suivre Poker 52, mais aussi sur les antennes de Winamax TV aux cotés de Kinshu et Flavien Guenan dans un premier temps, suivis de PonceP et des membres du Team Pro Winamax, sans oublier l’électron libre Veunstyle, présent au cœur de l’action pour vous faire vivre les tribulations des tables secondaires.
Il reste 20 joueurs (sur 2016 inscriptions) Level 39 / Blindes : 80 00 – 160 000, Big Blinde Ante de 160 000 Moyenne : 5 090 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…