Mais comment font-ils ? Sérieusement, pouvez-vous me l’expliquer ? Ces joueurs allemands que l’on croise ça et là en France, et ailleurs, qui raflent sur leur passage au moins l’un des principaux trophées mis en jeu. Les exemples sont presque trop nombreux pour être tous listés. L’un des plus édifiants reste le triomphe de Manig Loeser lors de l’EPT Monte-Carlo, il y a à peine un mois. Et que dire de Tim Hartmann, qui a su terrasser un field majoritairement composé de Français. Et pourtant, oui pourtant, c’est bel et bien un passionné d’outre-Rhin, encore une fois, qui s’adjuge la victoire tant convoitée.
Loin de moi l’idée de remettre en cause son incroyable résultat. Au contraire. L’étudiant germanique a mené sa barque à la perfection, lui qui avait débuté le Jour 3 dans la peau de chipleader. Malgré quelques swings observés en table finale, Hartmann a su redresser la barre et maîtriser son sujet avec brio. « Je ne peux vraiment l’expliquer, vraiment », a-t-il répondu au micro de Veunstyle à propos de la très grande forme de ses collègues du pays.
« Je n’irai pas aux WSOP »
« Mais je suis vraiment content. J’ai su rester tight lorsque j’avais moins de jetons, car n’a pas été évident au début de la TF. Je n’ai pas voulu faire n’importe quoi par rapport à l’ICM. Puis j’ai remporté deux flips qui m’ont remis dans la partie », explique-t-il. « La victoire était symbolique, mais je voulais vraiment remporter un gain supérieur à 100 000 euros. C’est super. Je ne réalise pas vraiment encore. D’autant plus que c’est mon premier tournoi en 6-max. C’est vraiment beaucoup excitant », admet le champion.
Un gain à cinq chiffres, certes, qu’il ne compte pas pour autant réinvestir dans le poker. « Je n’irai pas aux WSOP. Le poker n’est qu’un hobby, je suis juste un vrai passionné. Je vais profiter, m’amuser et boire des bières. La suite ? Je ne sais pas encore ». Mon petit doigt me dit que l’on pourrait recroiser Hartmann l’année prochaine pour défendre son titre.
Les amis, il est temps de nous quitter après cette semaine si particulière. Particulière sur tous les points : le poker, le cadre, la communauté, le staff, les fêtes. La vie quoi. Le Sismix n’a rien d’un tournoi comme les autres. Il est a classer dans une catégorie à part. Celle que vous devez tester pour réellement comprendre, et surtout vivre, la magie d’un tel événement. Vous dire que je pète la forme serait vous mentir : l’épuisement est total, mais le plaisir du devoir accompli prend le dessus. En espérant vous avoir fait vivre un beau Sismix Costa Brava 2019, le plus grand tournoi 6-max du monde (2036 inscriptions). Au plaisir de vous recroiser autour d’une table. Peace. Greg.
PS : veuillez retrouver, ci-dessous, un résumé complet de la table finale, ainsi que tous les chiffres du Main Event.
Remise du trophée par le papa de l’événement, monsieur Matthieu Durand.
Tim Hartmann.
Big up bro !
Zbeul avec le staff Wina’. Et mercé à la FNL pour les confettis. Habile.
Résumé de la table finale
Coup d’envoi : 16h35
Siège 1 : Jeffrey Van den Heuvel (Pays-Bas) – 5 200 000
Siège 2 : Yves Sanchez (France) – 19 300 000
Siège 3 : Leandry Ainonkpo (Qualifié Winamax, France) – 7 325 000
Siège 4 : Alexandre Fradin (France) – 8 025 000
Siège 5 : Tim Hartmann (Qualifié Winamax, Allemagne) – 20 125 000 Siège 6 : Morgan Aceto (Qualifié Winamax, France) – 26 200 000
Siège 7 : Hayg Badem (Qualifié Winamax, France) – 15 675 000
Level 42 / Blindes 150 000 – 300 000, Big Blinde Ante de 300 000 Moyenne : 14 500 000
▪ Si Morgan Aceto a rapidement montré qui était le patron en remportant plusieurs pots moyens, Jeffrey Van den Heuvel a décidé de lui mettre des bâtons dans les roues au cours de la première demi-heure. En témoigne ce coup à tapis remporté par le Hollandais : versus (Jeffrey a 3-bet shoove la relance UTG d’Hayg Badem) qui lui permit de tutoyer les 13 millions de jetons, soit un poil moins que la moyenne. Le jeune grinder originaire de Nice chutait à 24,2 millions, sans que cela ne le mette réellement en danger.
▪ 45 minutes après le coup d’envoi de la TF, Alexandre Fradin demeurait le premier finaliste à prendre le chemin de la sortie. Une histoire de resteal à tapis préflop, de grosse blinde, avec , insuffisant face au d’Yves Sanchez. Ce dernier chatouillait alors les 24 millions de jetons, avant de perdre quelques plumes contre Jeffrey Van den Heuvel, auteur d’une remontada de qualitey au fil de pots moyens remportés : 18 millions.
▪ Puis vint le moment de Morgan Aceto : en deux pots, le qualifié online a repris les rênes du tournoi, et avec la manière. Mais aussi et surtout de la réussite. Une top paire lui a d’abord permis de grappiller six millions de jetons aux dépens de Hayg Badem, un peu moins frais avec neuf millions. Puis d’enchaîner sur un trips floppé contre Tim Hartmann, dans un nouveau pot de sept millions, histoire de s’envoler à 32 millions. L’Allemand rejoignait alors Badem dans le ventre mou du classement.
▪ Vous l’aurez compris : la patience a été de mise pour connaître le second éliminé de la TF. Avec une moyenne de quarante grosses blindes, les finalistes ont profité d’une certaine profondeur pour disputer plus de coups post flop. Classique, et logique. Hayg Badem, après être tombé sous les 10 BB, a cependant réussi à s’extirper de la zon rouge grâce à quelques resteals bien sentis et un double-up face à Leandry Ainonkpo. Dans la foulée, le Néerlandais Jeffrey van den Heuvel tombait face à un autre étranger, l’Allemand Tom Hartmann, lors d’un 60/40 banal.
▪ Visiblement affamé de jetons à quelques minutes du diner break, plusieurs des finalistes se sont échauffés les esprits juste avant d’aller se péter la panse. A commencer par Leandry Ainonkp et Tim Hartmann, qui se sont affrontés lors d’un important coin-flip. Au bout du compte, l’Allemand a bénéficié d’une variance en sa faveur pour crippled le Français à deux blindes, qu’il doublera, puis perdra au retour de la pause dîner. C’était le top. J’ai vécu un rêve jusqu’au bout, aux côtés de mes potes. 32 000 euros, c’est super, c’est beaucoup d’argent, il faut dire ce qui est. Je reviendrai forcément, notamment à Dublin. Je continuerai de bosser mon jeu », s’est exclamé l’étudiant en médecine après son élimination.
5e : Leandry Ainonkpo – 32 000 €
▪ Disons-le : Hayg Badem, largement soutenu par un rail ambiancé, a activé le mode survivor une bonne partie de la table finale. Après avoir plusieurs fois double-up sans pour autant chatouiller les cimes du classement, le Wameur/Cpiste grandement apprécié par la communauté a rendu les armes au pied du podium, au profit de Yves Sanchez, lors d’un 70/30 banal. Crippled à deux blindes, le Parisien ne parviendra pas à réaliser la fameuse remontada. « C’était magique, j’aurais voulu que ça dure plus longtemps. Bon, j’ai fait quelques erreurs, je me suis fais grignoter bêtement. Mais c’était énorme, vraiment cool, va falloir revivre ça », a-t-il réagi à chaud au micro de Veunstyle pour la Winamax TV.
4e : Hayg Badem – 44 000 €
Chipcount à trois joueurs restants (Blindes 400 000 – 800 000)
▪ Après une discussion et divers calculs réalisés par le directeur de tournoi Thomas Gimie, le trio final s’est accordé sur un deal, dont voici la répartition :
▪ Il aura suffit de quinze minutes pour qu’Yves Sanchez prenne l’avantage sur ses deux adversaires, lors d’un important pot remporté face à Morgan Aceto. Coup d’œil dans le rétroviseur : de petite blinde, le jeune grinder ouvre à trois millions sur les blindes 500 000 – 1 000 000, Big Blinde Ante de 1 000 000. C’est défendu par le Perpignanais de grosse blinde. Sur le flop , Aceto check-call 4 500 000. Même action sur le turn , pour 6 millions cette fois-ci, puis 10 millions sur la river . Sauf que Sanchez retourne pour quinte floppée, largement suffisant pour s’adjuger ce pot de 23 millions pour tutoyer les 55 millions. Morgan chutait quant à lui à 8,2 millions… avant de bust deux mains plus tard contre Sanchez, encore et toujours.
▪ Déterminé à ramener le trophée à la maison et les 20 000 € supplémentaires promis au vainqueur, Tim Hartmann a rapidement rattrapé son retard. Mieux, l’Allemand est même parvenu à reprendre l’avantage en remportant deux à trois pots moyens, notamment grâce à une quinte joliment trouvée face à la double paire adverse.
▪ Avantage que conservera l’étudiant germanique jusqu’au dénouement du HU. Réduit à vingt grosses blindes, le dernier survivant tricolore n’a pas hésité à engager le reste de ses jetons avec , après un open-push d’Hartman, muni de . Le croupier retourne un board , pour offrir une quinte à Tim, sacré vainqueur du plus gros tournoi 6-max de tous les temps, le Sismix Costa Brava 2019. « Je suis super content. Bon, j’aurais préféré win, mais ça reste beaucoup d’émotion. Il était meilleur que moi. On a vibré aujourd’hui, le 6-max, ça me plaît. Il y a plus de promiscuité entre joueurs », nous a confié l’ancien passionné de poker fermé, que l’on pourrait recroiser à Dublin, en septembre prochain.
Jusqu’au bout, le fairplay et la bonne ambiance auront régné autour des tables du Sismix Costa Brava 2019.
En se hissant à la place de runner-up, on passe forcément par la case interview de monsieur Veunstyle.
Main Event Sismix Costa Brava – 2036 inscriptions – prizepool de 895 840 €
Vainqueur : Tim Hartmann – 84 934 € + 20 000 € (après deal)
Runner-up : Yves Sanchez – 80 782 € (après deal)
3e : Morgan Aceto – 80 782 € (après deal)
4e : Hayg Badem – 44 000 €
5e : Leandry Ainonkpo – 32 000 €
6e : Jeffrey Van den Heuvel – 24 000 €
7e : Alexandre Fradin – 17 990 €
Entrées : 402
Survivants : 79 Chipleader : Yves Sanchez (702 000)
Moyenne : 255 000
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000
Les chiffres du Jour 1B
Entrées : 547
Survivants : 122 Chipleader : Vincent Cavailles (870 000)
Moyenne : 224 200
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000
Les chiffres du Jour 1C
Entrées : 624
Survivants : 132 Chipleader : Nicolas Dagostin et Laurent Verrac (576 000)
Moyenne : 236 000
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000
Les chiffres du Jour 1D
Entrées : 463
Survivants : 97 Chipleader : Gabriele Lepore (565 000)
Moyenne : 239 000
Reprise sur le Level 21 / Blindes : 3500 – 7000, Big Blinde Ante de 7000
C’est reparti pour s’équilibrer entre joueurs lorsqu’Aliosha Staes, qui avait un peu pris du champ, shove paire de 9 et tombe sur paire de rois chez Timothé Labassa qui double à 20 BB, pour 31 pour Staes, et 20 pour Hammann.
Comme les niveaux continuent de se rapprocher (25-22-17), les joueurs décident de faire une pause pour rediscuter d’un deal éventuel. Le directeur du tournoi propose une distribution 61K pour Staes, 59K pour Hammann, et 55K pour Labassa, mais finalement les joueurs refusent et le jeu reprend.
Une main intéressante se déroule entre Staes et Hamman, relancée par Staes en petite blind et payée par Hammann. Le flop vient 7-6-10, Staes mise 1,2M et Hammann le suit pour aller voir un turn qui est un autre 6. Staes checke et Hammann mise 3M. C’est au tour de Staes de coller et de checker sur un As à la river. Hamman met 5,8M et Staes paye : 10-5 contre 10-9, et ça partage.
Soudain une main qui sonne comme un éclair dans un ciel sans nuage : tapis de Labassa avec J-10 de carreau et Staes paye immédiatement avec paire de rois. On croit à l’élimination de Labassa mais il trouve deux 10 au board pour doubler à 38M. Staes est amoché à 9,2M (7,7BB)
Labassa a fait preuve de talent et aussi de chance, ce qui est encore plus important (Photo Winamax)
Staes envoie à tapis le coup d’après puis qui trappe Hammann (ou bluffe avec talent) sur un board 7-K-7-As-6 en envoyant à tapis sur une petite mise river de Hammann qui semble sans conviction. Il part à tapis et Hammann montre une paire de 8 qu’il folde. Staes revient à 18M, puis 23M en envoyant sans peur à all-in autant qu’il peut. Un de ses amis du rail belge lui dit « d’aller chercher le loyer ».
Eh bien c’est ce qu’il semble faire le coup d’après en rendant la monnaie de sa pièce à Labassa : il shove As-2 contre As-roi, et fait deux 2 au board ! Il double à 48 et laisse Labassa exsangue (8M).
Hammann ne bouge pas depuis un moment à 20M. Il essaye de mettre la pression à Labassa sur le coup suivant mais il est payé immédiatement avec As-8. Son J-2 fait pâle figure, Labassa prend le coup et double à 15M. Hammann est à 13.
Staes et Hammann (Photo Winamax)
Le coup suivant, Hammann part à tapis, Labassa paye sans trop hésiter, et Staes, au terme d’une longue réflexion, décide de suivre. K-J de pique pour Hammann, As-J de coeur pour Labassa, K-Q off pour Staes. Le flop vient 8-9-10 avec 2 trèfles, la turn est un 5 de pique qui ouvre énormément d’outs pour Hammann mais le 9 de carreau final le renvoie chez lui. La question se pose de savoir s’il regrettera d’avoir fait capoter un deal deux fois. Il touche néanmoins 43000 euros pour sa peine.
Labassa en gagnant ce coup monstrueux remonte à 44M (29BB), Staes est à 30 (22BB). Il y a une nouvelle proposition de deal avant de lancer le heads-up, avec 70k, 66k et 15k laissés à la gagne, mais il est une refusé encore une fois pour prolonger le plaisir. Il est 2h du matin. Les niveaux vont désormais être de 20 minutes.
Labassa met la pression dès le premier coup et fait monter l’écart à 20M avec une relance préflop et un parpaing au flop 6-3-8. Il ne laisse pas Staes respirer pendant les coups suivants, shovant ou misant post-flop pour le faire jeter ses cartes. Staes flat une nouvelle fois du bouton, Labassa part all-in avec As-5 et Staes paye debout sur la table avec As-roi et repasse en tête 32BB contre 22BB. Tout est encore possible !
Staes attaque fort un coup avec une mise à 3,1M préflop, 3M au flop et 8M au turn sur un board Q-4-10-8 et Labassa finit par jeter après une longue hésitation, passant à la moitié du tapis de son adversaire.
Et c’est fini ! Sur le coup suivant, Staes checke quand Labassa complète du bouton. Le flop vient 6-4-7 rainbow. Labassa mise 1,6M. Staes met un long moment à tribet à 4,9M. Labassa prend presque autant de temps pour annoncer all-in et Staes snap-call. K-7 pour Labassa, et 8-5 et quinte max pour Staes. Il faut au Français deux runner-runner pour espérer faire full et s’en sortir mais l’As du turn met fin à tous ces espoirs.
Labassa sort avec 62K euros, Staes avec 90k. Félicitations à lui ! Et merci à Winamax pour ce magnifique événement à Bratislava qui a tenu toutes ses promesses !
L’événement « Face the Pros » où les joueurs peuvent venir défier les membres de l’équipe pro pour des heads-up sur iPad est l’occasion d’affronter les meilleurs dans la bonne humeur.
Côté finale du Main Event, Timothé Labassa colle un open d’Imperatore UTG avec paire de 10, ça fold jusqu’à Cechowski qui se réveille en BB avec As-Roi. Il part à tapis, Imperatore fold sa main random et Labassa call. Les 10 tiennent et Cechowski sort en 5ème position (21600 euros).
Les mains suivantes, Labassa s’essaye à ouvrir avec des mains limites mais doit les jeter une par une face à des relances de mains plus fortes. Hammann, peut-être du fait de l’image qu’Imperatore s’est donné à table, fait plusieurs calls ambitieux sur des tirages qui rentrent à la river, et grignote un peu le tapis du chipleader.
Vient le moment fatidique où l’image qu’il s’est construite pourrait payer : ouvrant avec paire d’As, Imperatore est payé par Staes, le Belge de la table, avec paire de 8 en petite blinde. Mais un 8 tombe au flop et Staes double (21M) , tandis qu’Imperatore retombe à 17M. Les tapis sont maintenant assez proches et l’action ralentit.
Peu de temps après, sur une opposition entre les mêmes avec As-Q contre As-Roi avec un pot monté à 19M, Imperatore trouve un fold surnaturel sur une mise 6,5M à la river (board As-7-2-9-7).
Aliosha Staes est désormais le chipleader et fait un mouv fou quelques coups après : sur une relance de Labassa avec As-10, il tribet à 3,1 à la BB avec As-7 dépareillé, reprend 6,2 en 4-bet de Labassa et shove en 5-bet ! Labassa jette sa main et Staes est à 41M.
Aliosha Staes (Photo Winamax)
Les coups suivants ne font que confirmer cette tendance, d’autant que le Belge semble toucher chaque flop et il part en pause avec une belle avance sur les 3 autres joueurs qui doivent maintenant faire attention à l’ICM pour optimiser leur résultat.
Il n’y aura pas de round d’observation en cette table finale à 7 (qui s’explique par l’impossibilité de distribuer les joueurs sur 2 tables sans désavantager le groupe de 3).
Après 2 tours, Hugo Menant part à tapis UTG, payé par Dylan Cechowski en late avec paire de 10. Le roi-dame de Menant semble bien parti avec un flop Q-K-8. L’As du turn offre les valets en plus des 2 derniers 10 pour Cechowski, et c’est bien un valet qui renvoie finalement Menant chez lui en 7ème position (12080 euros).
Hugo Menant (Photo Winamax)
Le chipleader de la table, Valentin Imperatore, joue très loose, en mettant des patates dans tous les sens sans hésiter à montrer des mains douteuses quand personne ne colle… ça ne tombe pas dans l’oreille de sourds à la table, et sur une nouvelle ouverture d’Imperatore, Jonathan Pastore part à tapis avec 20BB, Imperatore paye avec paire de 7, contre K-Q chez Pastore.
Le flop vient 10-5-J, qui ouvre la quinte par les 2 bouts à Pastore, un 10 au turn lui ouvre également les valets, mais aucun de ses 12 outs ne sort à la river et Pastore sort en 5ème position (21660 euros).