Vous n’avez pas de nouvelles depuis quelques temps ? C’est normal, ne vous inquiétez. Puisque aucune élimination n’a eu lieu, tout simplement. De l’action il y a eu, croyez-moi. Mais je vous la réserve dans une conclusion finale composée d’un récapitulatif complet de la TF, des dynamiques aux double-up en passant par chaque élimination.
Le rythme plus calme observé sur les deux derniers niveaux s’explique par une raison simple et logique : le rythme des bustos étant intense entre 20 et 7 left, la moyenne n’a cessé de grimper jusqu’à quarante grosses blindes. Soit une profondeur plutôt décente à ce stade-là de la partie : les protagonistes de cette dernière ligne droite ont ainsi joué plus de coups post flop.
Hayg Badem
L’un deux à cependant bien failli quitter ses camarades : Hayg Badem. « Haygus », de son pseudo, a chuté sous les dix blindes, la faute à une suite de mauvais coups en sa défaveur. Mais le Wamer soutenu par ses potes présents dans le rail a plus d’un tour dans sa manche. Et surtout, il fait preuve de pugnacité. Tombé à 3,9 millions, le qualifié online a dans un premier temps fait tapis, sans trouvé de preneur. Avant de resteal all-in la relance de son voisin de droite, Morgan Aceto. C’est un succès.
Après une autre relance de Morgan, Badem insiste : tout dans la boîte. Derrière, Leandry Ainonkpo se réveille avec et accepte l’invitation, provoquant un fold de l’open raiseur. Sauf que Hayg a de beaux papiers : . Le board lui permet de revenir dans la course à environ 15 millions, lorsque Leandy redescend à 18,ç5 millions.
Il reste 6 joueurs (sur 2036 inscriptions) Level 45 / Blindes : 250 000 – 500 000, Big Blinde Ante de 300 000 Moyenne : 16 960 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…