Ils ne sont plus que 16. Le dernier à être sorti est Denis Vasilev. Il relance pré-flop pour une bonne part de son tapis, est relancé par Serge Chechin et tout le monde shove. Les mains : pour Vasilev, qui est dominé mais vivant face au de Chechin.
Le board : . Vasilev touche la dame mais Chechin obtient une quinte. Le joueur russe sort avec tout de même 2625 euros et on procède à un re-draw général pour les deux dernières tables.
Par souci d’organisation, Serge Chechin souhaitait réduire le nombre de tables
Depuis, le rythme a ralenti avec un certain déséquilibre entre les deux tables. Les trois plus gros tapis, Ribeiro, Dumartin et Chetrit, tous à plus de 3 millions, sont sur la même table. On assiste surtout à des vols de blinds au bouton et personne ne semble prêt à payer les tapis engagés.
Et puis, soudain, c’est un tapis de Sébastien Varenne, qui avait le plus petit stack à cette table, payé par Rémi Castaignon. Les jeux : pour Varenne, pour Castaignon. Et comme précédemment avec Ribeiro, cette configuration ne favorise pas la paire en main. Le board : envoie Varenne vers la sortie.
Celui-ci est tout de même ravi : « Je suis rentré par le satellite de jeudi soir. J’avais fait cinq ou six tournois auparavant sans jamais rentrer dans les ITM. En ce moment, je joue moins parce que je viens d’avoir un petit garçon, alors je suis venu ici sans pression et je suis très content de mon parcours. » Il part avec 2625 euros lui aussi. Les joueurs vont avoir une pause d’un quart d’heure à la fin de ce niveau.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…