La série de Nicolas Ribeiro se termine en fin de niveau 28 contre Benhammouda : pour Ribeiro, pour Benhammouda, avec un board qui permettent à Michaël de doubler à 5,4M et d’entamer un peu le leadership de Ribeiro.
Le coup qui change certainement la physionomie de la table se décide au bout d’une vingtaine de minutes de plus (au milieu du niveau 29, blinds 60000/120000, ante 120000). Benhammouda attaque un pot à 775K, payé par Dumartin en position. Le flop : , avec une relance de 550K de Michaël, qui est payée assez rapidement par Jean. au turn, nouvelle relance de Michaël à 1 million 200K cette fois, et c’est le plus gros pot qu’on ait vu depuis longtemps. C’est payé par Jean. Le board est rainbow et aride, et le de la river est checké par les deux joueurs. Les jeux : Roi-Dame pour Michaël, pour Jean Dumartin qui encaisse 2,2 M sur le coup ! Michaël reste à une quinzaine de blinds.
Il ne faut plus beaucoup de temps pour que les choses se décident à partir de là : nouveau tapis de Michaël peu après avec , payé par Nicolas Ribeiro avec . Le tirage offre une paire de dames à Ribeiro et Michaël Benhammouda prend la sortie sans démériter.
Michaël Benhammouda
« Je suis content de mon tournoi dans l’ensemble, j’ai plutôt bien joué, seulement j’ai entamé la table finale assez fatigué, et les cartes ne voulaient pas venir. » Je lui demande s’il n’a pas de regret sur le barrel qu’il n’a pas envoyé à la river peu avant sur le coup avec Jean Dumartin, il me répond : « J’ai envoyé trois fois, avec un bet énorme au turn, j’avais fait beaucoup déjà pour qu’il lâche. »
Bravo à Michaël, il repart avec 11070 euros, le premier gagnant à cinq chiffres !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…