Le heads-up commence fort : sur un heads-up avec deux roi et un cinq, Nicolas Ribeiro fait un check-raise à tapis suite à la relance à 3M+ de Jean Dumartin qui jette. Ribeiro montre alors Dame-9 ! Quelques mains de ce genre et les rapports se sont inversés !
Main suivante et tout va très vite : Dumartin attaque pré-flop, payé par Ribeiro, C-bet sur un flop Roi-neuf-cinq, payé, de nouveau au turn sur un autre 5, c’est encore payé, et c’est Ribeiro part à all-in à la river. Jean ne se résout pas à payer et folde, Ribeiro montre un 9 et doit être à 15M !
Le coup suivant, sans action jusqu’au turn voit Dumartin miser 400K sur un board et Ribeiro relance en position à 1,6M. Jean jette et on peut avoir l’impression qu’il va se faire balayer de la table. Mais Dumartin parvient à se stabiliser le coup suivant : il mise 700K sur , payé par Nicolas, à la river et les joueurs montrent leurs mains : As-8 pour Jean et deux paires, As-2 pour Nicolas.
Jean est autour de 3M et les mains suivantes ne dépassent pas les blinds, grindées à tour de rôle par les deux joueurs. Ribeiro profite cependant de son avantage de stack pour grignoter Dumartin petit à petit.
Ribeiro devant son énorme tapis
Dumartin souffre sous la pression
Ce heads-up turbo va se terminer deux mains plus tard : dans la première, relance à 475K au bouton pour Jean, payée par Nicolas, le flop : , checké par Nicolas. Jean relance de 300K, payés une nouvelle fois. Le du turn est misé à 1M100 par Nicolas et Jean doit se résoudre à jeter ! Il ne lui reste plus que 800K !
Au tour suivant, il n’a pas d’autre choix que de partir à tapis en très mauvaise posture, avec contre pour Nicolas. Le board est sans appel : et c’est terminé, après à peine vingt minutes !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…