Yves Maison est confronté à une décision face à un board , avec en main, et la quinte. Doit-il payer le all-in de Maxence Benhoula ? Yves demande à appeler un ami, des joueurs de la table vont boire un café, le time est demandé, tout ça dans une bonne ambiance, avant qu’il décide finalement de folder. Maxence montre et Yves peut nourrir des regrets mais c’était bien difficile de payer. « La prochaine fois, ne le fais pas en bluff parce que tu seras snap-call », prévient Yves, beau joueur.
Yves Maison est moyennement content
Jérémy Palvini (840K de gains sur The Hendon Mob) tente une autre technique face à Jérôme Angelvy. Pré-flop, après une relance à 900 UTG payée par les deux en petite et grosse blindes, ils se retrouvent tous seuls au flop () après le donk-bet de Palvini de la grosse blinde à 2000. Le du turn est checké par les deux, la de la river misée à 4000 par Palvini. Angelvy hésite, et Palvini lui demande : « Tu as du pique ? Si tu as du pique, paye, il n’y en avait que deux sur le board quand j’ai commencé à attaquer ! » Peut-on renvers la psychologie à ce point ? La réponse semble non: Angelvy paye avec et Palvini jette son qu’il avait bluffé avec panache.
Jérémy Palvini est tout aussi moyennement content
Après une pause de quinze minutes sous la pluie, les joueurs entament le niveau 4, blinds à 200/400, avec 400 d’ante.
Un des deux jours de pluie annuel de La Grande Motte
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…