Le champion du Main Event du BPT Toulouse de la semaine dernière, Nicolas Ribeiro, commence son tournoi par une belle brique. Il relance à 2300 au hijack et Michel Rouvière défend sa grosse blind. Au flop, , il checke, tout comme Rouvière. Le turn : . Ribeiro mise 1400, et Rouvière le relance à 6000. Ribeiro paye pour la rivière, , et se voit confronté au all-in de Rouvière (25K environ). Ribeiro demande à Rouvière s’il a le 10, celui-ci lui répond que oui, Ribeiro paye avec son et découvre le de Rouvière. Il appelle le floor pour contester sa main puisque la main gagnante a été annoncée mais rien n’y fait, il est déjà en cliffhanger sur sa table. Rouvière aura pour commentaire : « Tu es tordu comme garçon ! »
Nicolas Ribeiro commence son tournoi par une cascade sans filet, les yeux fermés (ne faîtes pas ça chez vous)
Ribeiro saute d’ailleurs juste avant la pause – et paye sa re-entry dans la foulée. Il me raconte qu’il était en gamble sur sa première entry et « le coup du floor, c’était pour l’énerver, je sais qu’il me servira sur ses prochaines mains. » Les deux hommes se sont déjà affrontés plusieurs fois sur le circuit et les mind games ont bien sûr leur importance sur le long terme.
Michel Rouvière n’aime pas les coups tordus
Le niveau 6 vient de débuter juste après la pause d’une heure et quart, avec des blinds à 300/600, avec 600 d’ante, 130 joueurs encore actifs sur 156 entrants.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…