Premier niveau terminé et le moins que l’on puisse dire c’est que nous n’avons pas eu encore l’occasion de frissonner. Les joueurs arrivent au compte-goutte mais rien de bien nouveau à vrai dire. Il est dans la tradition des débuts de jour 1A de drainer peu de flux, les joueurs préférant arriver dans le courant de l’après-midi, après avoir bien déjeuné et profité des joies des transats ensoleillés en bord de piscine.
Profitons de ces niveaux encore calmes pour résumer l’action des derniers tournois de ce festival spécial 50.
Pour votre information complète, le WSOPC 50 vient à la fois célébrer le 50ème tournoi international de poker organisé au Es Saadi et également les 50 ans d’existence des WSOP, dont l’édition 2019 se déroule en ce moment même à Vegas (et si cela avait pu vous échapper, on se demande bien ce que vous faites sur un coverage poker…). Double anniversaire et donc double ration de WSOPC puisque c’est la première fois dans l’histoire des WSOPC qu’un casino accueille deux éditions du Circuit la même année.
Mais rien n’est trop beau pour Marrakech !
En attendant de savoir qui prendra la succession de Sonny Franco, vainqueur en janvier du Main Event de la première édition WSOPC 2019 (au terme d’un épique duel face à Jimmy Kebe qui s’était achevé sur les coups de 8 heures du matin…), revenons sur ceux qui sont déjà passés à la caisse depuis le début du festival.
Une victoire en tapinois pour Taspinar sur l’Opener
Sur l’Opener, c’est le Belge Musa Taspinar qui enlève le premier bijou de famille avec un gain de 175 000 MAD. Une jolie pour une première performance en live.
La nouveauté de ce festival : la magnifique installation pour les tables finales au bord de la piscine du Palace Es Saadi. Dans une structure en bulle, parfaitement équipée pour les retransmissions filmées, les joueurs ont découvert la magie du lieu grâce aux efforts fournis par les équipes du casino qui ont monté ce décor en un temps record. Magical 50 ! Autant vous dire qu’on ne va se priver sur les mauvais jeux de mot à la bulle…
Sur le HighRoller, format très apprécié à Marrakech, le dénouement a eu lieu la nuit de mercredi à jeudi. C’est l’Espagnol Jose Luis qui s’est imposé devant le Français Romain Follet, dont le feu n’aura pas suffit (le fameux feu follet donc). Accompagné d’une armada ibérique (cinq Espagnols sur la TF), Jose Luis a dominé son sujet pour un gain de 600 000 MAD. A noter que la TF était diffusée en direct sur différents supports (chaînes twitch à gogo) et les commentaires étaient assurés par les toujours aussi excellents Tom Jarry, très solaire avec sa casaque jaune clair, et Bruno Fitoussi, sourire au vent et crinière du King. Nul doute qu’on retrouvera le binôme lors des prochaines tables finales !
Gros niveau sur la table finale du Deepstack et beau parcours des Français. Dans le duel final, c’est le Marocain Adib qui s’impose.
Enfin, un autre tournoi a rencontré une nouvelle fois un vif succès, le Deepstack. La bague et les 275 000 MAD sont allés dans le besace du Marocain Yassine Adib au terme d’une table finale très relevée, sur laquelle se sont illustré quelques Français, à l’instar de Pierre-Antoine Quignard (3ème), résident marrakchi depuis quelques années désormais, ou encore de Julien Biague (4ème), bien connu des anciens de feu l’ACF.
Aucun rapport, mais on colle à l’actualité marrakchie avec cette photo de l’acteur Franck Gastambide, présent au Es Saadi pour le MDR (Marrakech Du Rire) qui a eu lieu la semaine dernière. On n’a pas encore vu l’acteur aux tables de jeu mais qui sait, on aura peut-être une chance de le croiser si d’aventure Franck rate son taxi…
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…