La journée se finit beaucoup moins bien qu’elle n’avait commencé pour Mohamed Mamouni. Mais toujours avec la même main : ces diables d’As
Les joueurs entament le dernier niveau de la journée. Enfin pas tous. Mohamed Mamouni vient de nous quitter. Et toute la salle est au courant, dans la mesure où son départ a été pour le moins énervé… Sur un coup inconnu, il raconte à qui veut l’entendre qu’il vient de sauter paire d’As contre paire de Neuf, face à un joueur, un régulier Espagnol qui se fait appeler Jose et qui a une tonne devant lui, qui lui a pris le coup d’avant une partie de son stack avec deux As contre… deux Neuf !
Mamouni aura été puni par là où il avait pêché, puisqu’il avait enchaîné plusieurs paires d’As en l’espace de deux niveaux en début de journée.
Le joueur se plaignait déjà une bonne demie-heure du croupier à sa table, se levant fréquemment de table pour faire les cent pas, en espérant une relève rapide. Mais celle-ci n’interviendra que trop tard pour le Marocain, qui aura finalement été entendu dans un schéma classique de prophétie auto-réalisatrice.
« Même sil voulait le faire exprès, il ne pourrait pas faire pire ! » a-t-on ainsi pu l’entendre se plaindre à plusieurs reprises à sa table.
La leçon à retenir de cette élimination est qu’en 2019, on peut toujours entendre des joueurs se plaindre de « croupiers de malheur« … Et ça, ça ne prendra jamais une ride.
Jose a rasé Mamouni. Pouce en l’air pour le joueur Espagnol
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…