Azapl. Ce pourrait être le résultat d’une faute de frappe ou le nouvel acronyme à la mode. Mais il s’agit du pseudo d’un Espagnol costaud et haut en couleur. Très discret à sa table, Azapl donne du fil à retordre à ses adversaires. On le suit dans un coup dans lequel il a embarqué ses deux voisins à sa gauche. Antony Marchetti, de big blind et Tony Oldak, de small blind.
Antony Marchetti finira par jeter sa main sur un bet turn. Le jeune joueur avait terminé 14ème du Main Event lors du dernier Wonder8 ici-même.
Sur un board 7 3 6 J, on a déjà 12 000 au milieu et suite au double check des blinds, Azapl pousse 8500 du bouton. Tony paie et Antony finit par fold, en faisant la moue. Sur la river, nouveau check de la petite blind et cette fois le joueur ibérique envoie son tapis pour environ 19 000. C’est un fold rapide que trouve Oldak et voilà Azapl empiler de nouveaux jetons. Après sa grosse perf sur le High Roller, voilà un joueur à surveiller. Comme de nombreux Espagnols, comme Ramon Sol par exemple.
Les cartes volent, direction le muck pour Tony. Azapl, casquette à l’envers peut discrètement esquisser un sourire, il remporte ce coup sans trop de souffrance au final
Côté tricolore, Julien Ferey vient de bust et ne devrait pas tarder à repointer le bout de son nez pour un re-entry. La question est posée.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…