A côté des tables du Main Event, un drôle de tournoi a démarré. Un tournoi de short-deck. Connaissez-vous le principe ? Le jeu classique de 52 cartes est amputé de toutes les cartes inférieures au 6. Et cela change considérablement les stratégies et les combinaisons.
Et voilà à quoi ressemble un croupier de short-deck. Le paquet traditionnel a été fortement diminué d’une partie de ses éléments
La couleur devient plus forte que le full. Vous pouvez faire une quinte avec 6 7 8 9 et l’As qui dans ce cas et seulement dans ce cas remplace le 5. Bref, c’est une variante originale qui se joue en 7-handed max.
Le format a attiré une petite vingtaine de joueurs, dont le professionnel partypoker Bruno Fitoussi, toujours friand de cartes et de nouveautés.
Bruno Fitoussi est un joueur tout terrain. Le voilà installé aux tables de short-deck pour ce tournoi pas comme les autres
Le tournoi est accessible à toutes les bourses, et pour un peu plus de 200 euros, les joueurs avaient l’occasion de se frotter à cette nouvelle variante. A voir si celle-ci saura conquérir les tables de home game, comme le Chinese a déjà pu le faire chez certains…
En attendant, le Main Event vient de perdre un nouveau joueur et la clock est mise en pause le temps de procéder à un redraw à 24 left et de déménager à la bulle.
Luca, large chipleader du tournoi, a rapidement été surnommé Jesus par son voisin, Bruno Fitoussi. Et en effet, Luca semble marcher sur l’eau pour le moment…
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…