Les choses sérieuses commencent, avec l’arrivée de nombreux joueurs qui a permis à ce jour 1A de passer relativement rapidement la barre des 100 joueurs.
Alors qu’on approche de la première pause de la journée, le premier sortant a succombé avec deux Dames en main sur un baby flop sur lequel son adversaire a floppé deux paires. Imparable et tout est parti au milieu à la turn. Il faut dire que les joueurs sont bien deep sur ces premiers niveaux (starting stack à 150 BB au moment où ces lignes sont écrites) et il faut vraiment des rencontres épicées pour prendre le chemin de la sortie.
Parmi les nouveaux arrivants, on retrouve des animateurs de table, à l’instar d’Anas Tadini. En local de l’étape, Anas ne rate quasiment aucun tournoi du Casino de Marrakech et se montre toujours aussi communicatif aux tables. Et toujours aussi actif !
Un coup parmi tant d’autres disputés par Tadini : sur un tableau , un cafouillage intervient lorsqu’un joueur, en l’occurrence Jean-Jacques Chantalat fait mine de payer le bet de 2000 d’Anas mais en réalité avance une pile de 7000. Après intervention de l’autorité de jeu, son action est considérée comme un raise. Anas profite de l’opportunité pour relancer à 16 000 et Chantalat complète pour découvrir une river sur laquelle il check. Tadini envoie le tapis et Chantalat jette ses cartes pour voir retourner chez son adversaire un joli full house avec !
Tadini en costaud engrange 60 000 pour un starting stack doublé juste avant la pause.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…