Tavor Haouzi a eu l’air sincèrement désolé de remporter ce coup. Et pour cause. Lorsque j’arrive à sa table, un NC ibérique pousse son tapis pour environ 10 000 sur un board Dame Dix Trois avec deux Trèfles. Haouzi possède un tapis plus important mais enfin, il n’a pas l’air serein au moment de prendre sa décision. Il y a une dizaine de millier au milieu et ça a l’air costaud côté espagnol. Haouri va tout de même faire le call, dévoilant sa paire de Valets, bien derrière les Rois adverses (avec une Roi de trèfle, au cas où).
Mais la chance devait sourire à Tavor qui touche une quinte runner runner, tout tranquillement, avec un Huit puis un Neuf. Mi-choqué, mi-gêné, Haouzi bafouille une excuse en anglais, que son adversaire prend en gentleman :
« No problem, that’s poker ! » lâche-t-il dans un sourire tout en se levant.
Haouzi empile mais il a bien senti le vent du boulet.
« Moi je fold direct » entend-on d’un des joueurs de la table en s’éloignant du lieu du crime.
Tavor Haouzi s’en est bien sorti avec ses Valets dominés par les Rois adverses
En déambulant entre les tables, on relève quelques noms à suivre dans ce jour 1A :
Parham Ahoor, Mike Alonso (qui s’est fait paraît-il ouvrir quatre fois avec les As en l’espace d’une heure sur un side hier mercredi), Sofian Benaissa, Najib Bennis, Nicolas Boton, Isabel Baltazar, Frédérci Delval, Imad Derwiche, Alexandre de Zutter, Bruno Fitoussi (team pro partypoker), Philip Huxley (vainqueur du WSOPC 50 en juin dernier ici même), Anthony Marchetti, le jeune espoir du poker corse, Erwann Pecheux (pro PMU), Alexandre Pinto, Antoine Rahal, Alexandre et Aurélie Reard, Kamal Sefrioui, Anas Tadini, Jonathan Therme, Pierre Zerbib.
Voilà qui nous fait du beau monde à suivre !
Le King est bien occupé. Et si vous regardez bien les lunettes de Bruno, vous pouvez même voir quels sites il consulte !
Frédéric Delval, tout sourire
Philip Huxley, le joueur anglais au chapeau bien reconnaissable espère renouveler sa performance de juin dernier, lorsqu’il avait remporté le Main Event des WSOPC 50 après s’être qualifié sur le site partypoker ! Good luck à lui
Sous des airs de faux maître yoda croisé avec le grand schtroumpf, Antoine Rahal est un joueur costaud, qui pratique beaucoup à Dakar
On ne le présente plus, mais on va quand même le faire : Alexandre Réard, pro Unibet, n’est jamais très loin de sa moitié, Aurélie
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…