Le hasard des tirages de siège amène parfois des situations cocasses. Ou énervantes, selon le point de vue adopté. Ainsi, François Tosques, champion en titre, doit se demander dans quelle galère il est tombé quand il a vu s’asseoir les deux team pro partypoker, Elky à sa droite et Bruno « The King » Fitoussi à sa gauche ! Voilà un virage qui promet…
Sympathique petit virage, qui pèse 17,5 millions de dollars (en gain en tournois cumulés). Au fond, on aperçoit la ginger attitude de Greg Ceran-Maillard, venu en touriste à Marrakech et qui capitalise sur sa forme du moment en signant à peine arrivé son premier ITM sur un side Bounty. Quel talent !
Impliqués et appliqués, les deux team pro partypoker se retrouvent à la même table.
A une table voisine, la population de shark est également dense, avec Alex de Zutter (pour un re-entry bis), Mike Alonso ou encore le vainqueur d’un bracelet (Event 69, ça ne s’invente pas) lors du très bel été américain des Français, Jérémy Saderne.
Et Alonso va subir la loi de Zutter. Tombé à quelques blinds, Mike pousse ses derniers jetons en mid position et voit Alex lui revenir dessus du bouton, suffisamment pour écarter toute concurrence. As Dame légitime chez Mike, face à Huit Six chez Zutter, qui trouve un tirage bilatéral au flop que la river se charge de compléter, éliminant ainsi un Alonso tout sourire.
Récent vainqueur d’un bracelet WSOP cet été, Saderne est venu ici en conquérant, malgré une entame de tournoi fragile
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…