Le dernier niveau est en cours et il aura déjà causé quatre victimes, dont deux Espagnols, en l’occurrence éliminés par des Français à chaque fois.
Nabil Ben Azzouz est éliminé aux portes des demies finales
C’est d’abord Nabil Ben Azzouz qui s’est fait destacker par son compatriote Pedro puis se retrouve à tapis pour guère plus d’une blinde. Ils seront deux à venir renifler le sang, Sonny Franco et Marius Conan. Mais ils ne semblent pas vouloir se contenter d’éliminer le joueur. Sur un raise de Sonny, Marius annonce tapis et Sonny call très rapidement. On retourne les jeux et Marius possède une paire de Sept, contre As Roi chez Sonny et un Neuf Cinq à pique chez Nabil qui semble plein de promesses.
Mais rien n’y fera et les Sept remportent le tout, finissant en quinte ! Sonny tient encore quelques jetons mais que c’est dur.
Marius Conan sait aussi les jouer ces coups-là
A la table voisine Francisco disparaît puis c’est au tour de Zahir Messouat et de Sébastien Compte de se faire éliminer coup sur coup.
Le rythme de jeu s’est emballé et un redraw va avoir lieu. Les joueurs, notamment ibériques, demandent à ce que le jeu soit arrêté mais les floors tiennent à terminer ce niveau, afin de réduire au maximum les risques de journée à rallonge demain. On a clairement envie de les remercier pour cette décision de bon sens.
Les visiteuses du soir : voilà un public de connaisseur venu assister à quelques mains (Hermance Blum, vice-présidente WPT Europe et son amie, saluées par Clémence Godet et Tomas Stacha, photographe WPT)
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…