Avec une centaine de tables disposée dans la gigantesques poker room du City West Hotel, difficile d’y voir très clair au milieu de ce tsunami de passionnés venu en terres dublinoises aussi bien pour picoler que pour taper le carton notamment sur le Main Event (500 € – 30 minutes). Comment procéder face à ce torrent de joueurs amateurs, qualifiés online, professionnels et autres WIP ? Par zone, tout simplement. Fendus par un couloir distinct, les lieux du crime se retrouvent divisés en deux parties collées : d’un côté, celle jouxtant la zone presse et la table télévisée, lorsque l’autre s’étire peu à peu vers le fond de la salle. Mon premier tour de table m’a logiquement amené a côtoyé les joueurs appartenant à la première catégorie susmentionnée. Laissez-vous guider.
Au quotidien, Benjamin Pineau officie en tant que trader sportif au sein de Winamax. Cette fois-ci, l’intéressé a enfilé un autre bleu de chauffe : celui de joueur de poker sur le WPO de son entreprise.
Au même titre que Jonathan Guez, lui aussi intégré au pôle trader sportif de la société tricolore.
Mike Alonso, 15e du High Roller hier, n’est pas au top de sa forme avec une vingtaine de milliers de jetons à son actif.
Autre « deeprunner » du HR, Sylvain Nazarian, aussi runner-up du WiPT 2016.
Vous l’attendiez de pied ferme, le voilà enfin : Mohamed Henni, ou l’homme qui casse des télévisions sur Twitter, fort d’une communauté de 429 000 abonnés sur le réseau social à l’oiseau bleu. Wola j’espère le voir au Day 2 après son passage en table télévisée.
Franck Besnard, alias « Youki », alias « Captain Vodka », a troqué son kilt écossais et son faux pénis avec un accoutrement cette fois-ci plus soft.
La communauté Wam Poker est notamment représentée par Sylvain « Sylleo » Roullet.
Ce fut un plaisir de deeprun le Winamax Beer Pong Open aux côtés du Team Pro PMU Poker Joffrey Lhote. Ce fut une joie de le voir remporter le Starter du début de semaine pour plus de 8000 balles. Ce serait exultant que de le voir deeprun le Main Event. Good luck bro !
Une quarantaine de joueurs a déjà perdu leur 50 000 jetons de départ. Pêle-même, citons Thomas Alarcon, Laurent Cruchon, le Cpiste Carl Watts et le demi-finaliste du High Roller (1 000 €) Samuel Baneham. Pas de panique : une option re-entry est autorisée à chaque participant en cas de mésaventure précoce.
Tableau de bord
Il reste 641 joueurs (sur 682 entrées)
Level 6 / Blindes : 250 – 500, BB Ante de 500
Tapis moyen : 53 200
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…