Nicolas Plantin est probablement à l’origine d’une des plus belles histoires de ce Main Event : tombé à une blinde au milieu du Day 2, le jeune grinder a su faire preuve de résistance et de pugnacité, non sans bénéficier d’un brin de réussite, pour remonter dans les cimes du classement et se qualifier au Day 3. Day 3 catastrophique pour le Français, caractérisé « par un désert de cartes » fatal, avant d’abdiquer à la 8e place pour un gain de 13 000 €. « Ce résultat reste très bien : j’ai juste manqué de jeu, et j’ai dû passer un gros bluff pour rester dans la course », nous confie-t-il. Nicolas sera de retour sur les tables live « très probablement au DSO la Grande-Motte en octobre, ainsi qu’au Battle of Malta ». Ah, et sa dernière main disputée ? « Je 3-bet shove mes vingt grosses blindes avec après une ouverture du CO, la grosse blinde (Fraser MacIntyre, ndlr), call avec , pas de miracle ». GG à toi bro, et au plaisir de te revoir.
8e – Nicolas Plantin : 13 000 €
La table finale à sept joueurs se met doucement mais sûrement en place. D’ici-là, voici le seatdraw et le chipcount de celle-ci :
Table finale
Siège 1 : Ibrahim Senoussi (France) 7 000 000
Siège 2 : Kevin Goillot (France) 8 400 000
Siège 3 : Fraser MacIntyre (Ecosse) 9 050 000
Siège 4 : Sacha Thery (France) 10 825 000 Siège 5 : Philippe Guillou (France, chipleader) 22 150 000
Siège 6 : Alexandre Blanc (France) 7 475 000
Siège 7 : Raul Patron (Espagne) 4 600 000
Tableau de bord
Il reste 7 joueurs (sur 1 389 entrées)
Level 40 / Blindes : 100 000 – 200 000, BB Ante de 200 000
Tapis moyen : 9 920 000
Prix assuré : 13 000 €
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…