L’Ecosse n’est plus. Fraser MacIntyre a vécu un début de table finale catastrophique, entraînant son élimination précipitée malgré un capital de neuf millions de jetons au coup d’envoi, soit une quarantaine de blindes. La main clé ayant fait basculer son tournoi a été disputée contre Kevin Goillot : ce dernier a lancé les hostilité du bouton à hauteur de 450 000, défendu par Fraser de petite blinde et de Sacha Thery de grosse blinde. Le flop entraîne un check collégial. Sur le turn . « Dromz », de son surnom, envoie une banderille d’un million après un nouveau check des blindes. Seule Fraser s’acquitte de la somme. Action similaire sur la river , pour l’intégration de ses jetons cette fois-ci (6 450 000).
Le runner-up de l’EPT Madrid 2012 se tâte une quarantaine de secondes avant de payer avec . Ouch : en face, le trentenaire résidant à Lisbonne retourne un solide pour full, et à s’envole 16,5 millions de jetons. C’est en revanche la dégringolade pour le vétéran de cette TF, crippled à 975 000. Capital qu’il doublera la main suivante avec face au d’Ibrahim Senoussi, suite à un board plutôt chanceux : . Un répit de courte durée, puisque le quarantenaire rendra les armes quelques instants plus tard : all-in (1,250 million) du bouton avec , payé par Philippe Guillou de grosse blinde avec la pointure du dessus , et un tableau anondin qui ne change rien à l’affaire.
7e – Fraser MacIntyre : 13 000 €
Tableau de bord
Il reste 6 joueurs (sur 1 389 entrées)
Level 40 / Blindes : 100 000 – 200 000, BB Ante de 200 000
Tapis moyen : 11 575 000
Prix assuré : 17 500 €
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…