Après trois niveaux de joués, les joueurs partent en break pour 30 minutes, le temps d’un rapide lunch break (on valide l’expression ?).
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’affluence est confirmée : ils sont plus de 180 inscrits depuis 10h. Une liste d’attente est créée et les sièges 10 de chaque table vont être ouverts pour permettre à chacun de pouvoir jouer.
Tout le monde est prié de bien vouloir remplir son droit à l’image. Ici, c’est Paul Berthet qui fait ses devoirs.
Et que de beaux mondes ! Ils sont nombreux à s’être donné rendez-vous pour ce jour 1C. Citons pêle-mêle : Florian Guimond, Alexandre Réard, Mike Alonso, Paul Guichard, Jean-Jacques Zeitoun, Joffrey Lhote, Guiseppe Zarbo, Julien Montois, Albert Sebag, Tarym, Paul Berthet, ou encore Jonathan Therme, le leader du Leaderboard.
Florian Guimond (à droite, en compagnie de Julien Tissot) s’est fait déstacker à la dernière main avant la pause. Dur.
Juste avant la pause, on suit rapidement le coup que joue Florian Guimond, à tapis sur la river. Son adversaire tanke longtemps et se met la pression devant la foule amassée autour de sa table. Même en pause, les joueurs ont besoin de voir des cartes et des jetons volés…
« Franchement, ce serait cool que tout le monde parte, pour que je puisse payer comme une dinde et aller re-entry tranquille. » annonce le joueur un brin crispé.
Chez Guimond, rien ne bouge, si ce n’est une jugulaire qui bat la chamade. Mais ce peut être un signe interprété de bien des façons différentes.
Dans le public, quelqu’un lance « Il y a la file d’attente pour re-entry. » Une tentative pour décourager le joueur de payer ? Si c’est le cas, c’est un échec car c’est finalement payé et Guimond ne peut que féliciter son adversaire du good call. Avec une petite paire, il s’incline devant un As mal kické pour paire max. Florian perd l’essentiel de son stack sur ce coup.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…