Le dernier niveau avant le dinner break vient de se terminer et les joueurs ont encore la possibilité de s’inscrire pendant toute la durée du dinner break (soit 75 minutes).
Ils sont donc une petite moitié des joueurs à partir en break.
Et les inscriptions tardives ne faiblissent. On découvre ainsi Gaëlle Baumann, de la Team Pro Winamax, qui rejoint ses collègues, le Belge Davidi Kitai et l’Espagnole Leo Margets.
Gaëlle Baumann est venu renforcer l’équipe des W rouge
Le retraité des terrains verts Marouane Chamakh semble pressé et rentre dans de nombreux coups. Par chance, il vient de doubler sur un flush draw. A tapis au flop, le tirage rentre tout de suite sur la turn. Son adversaire était également sur le tirage couleur, un cran en dessous.
« C’est le premier coup que je gagne, je ne suis pas bien là. » glisse-t-il tout sourire. Espérons que ce ne soit pas le dernier.
La seule, l’unique : Isabel Baltazar
Un peu plus loin, on découvre une table comme on les aime. Isabel Baltazar, l’icône de la mode version Benjamin Button, se retrouve en galante compagnie, entre Imad Derwiche et Lucien Cohen. On souhaite bien du courage aux jeunes loups de la table, face à ces joueurs expérimentés !
Lucien Cohen, la pose, sourire en coin, clope au bec. Toujours un client agréable à suivre !
La preuve en est, Lucien Cohen passe un bluff en détente face à un jeune marocain, cartes face up histoire de faire monter un peu la température de la table. Imad est hilare.
Imad Derwiche complète cette table de joueurs expérimentés
Du côté des qualifiés PMU, le tournoi a perdu le sympathique Stéphane Benarroche. Assis à la tble d’Alexandre Reard et d’Erwann Pecheux, Stéphane avait fort à faire à une table très partagée entre des pros (Leo Margets était également de la partie avant de devoir déménager) et des amateurs récréatifs au jeu parfois fantasque. Alors qu’il filmait en Facebook live chacune de ses mains jouées, il a finalement sauté sur les mines de Pecheux.
Stéphane Benarroche, le Martin Scorcese du poker, n’aura pas eu le temps de finir son long-métrage. Dommage
Stéphane aura tout loisir de se consoler au pot offert pour les qualifiés PMU, qui se tient pendant le dinner break.
Un bouddha bien en forme qui n’aura pas su attirer la bonne fortune sur le tapis de son propriétaire, le qualifié Stéphane Benarroche, éliminé par Erwann Pecheux
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…