Avec un nouveau lot de bustos, les joueurs ne sont plus que 24 et la clock est arrêtée afin de pouvoir procéder à un redraw. L’ère des demies finales est désormais lancée, avec trois tables de 8 joueurs.
Anthony Kazgandjian sera le dernier à quitter le tournoi avant le redraw. Avec , Anthony pousse tout préflop et se voit opposer une paire de Dames . Le board aura laissé un léger espoir à Anthony mais au final ses derniers jetons partent dans le tapis adverse et voilà le tournoi qui perd un nouveau candidat sérieux aux places finales.
Dernier board de la soirée pour Anthony. Sur le Main Event. Car le joueur va directement buy-in le HR, comme nombre de ses camarades éliminés du ME
Quelques mains plus tôt, c’est Louis « labrik » Linard qui aura rendu les armes.
Anthony Kazgandjian se lève. Direction le HR
Pendant ce temps, la salle des tournois est animée dans tous les coins, avec notamment le début d’un side Omaha, avec notamment Loïc Xans et Frédéric Ayadi, mais aussi le HR avec du gros client également comme Quentin Roussey, Florian Guimond, Omar Lakhdari ou Ludovic Zocchetti. Louis Linard et Anthony Kazgandjian auront eu juste le temps de passer à la caisse récupérer leur gain sur le Main pour rejoindre leur table sur le High Roller. La journée de poker est loin d’être finie.
Pendant ce temps, Stéphane Dossetto peut nous raconter quelques coups. Et notamment comment il a pu monter une tonne (environ 1,8 million, soit quasi 3 averages) !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…