Le jour 3 a démarré avec quelques minutes de retard, le temps de permettre à l’ensemble des joueurs inscrits sur les différents tournois de prendre leur place.
Ce très léger retard nous permet de tirer deux conclusions : la première c’est que la fréquentation est au rendez-vous et la seconde, c’est que l’organisation est parfaitement rôdée pour gérer et absorber ces flux d’activité de début de journée. C’est là que l’on peut constater la qualité d’un prestataire comme PMU et Texapoker.
Les 16 derniers joueurs du Main Event ont donc rejoint leur place et l’action n’a pas tardé à agiter les prétendants au fer à cheval. Les premiers « all-in and call » retentissent dans la salle et le premier annoncé sera fatal à Roland Rozel.
Dans une bataille de Roland, à défaut d’une bataille de blinds, les deux Roland, Chassing et Rozel, se retrouvent donc à tapis pour un flip des familles. Chassing couvre Rozel et les jeux sont dévoilés. As Roi contre les Valets et le flip tourne à l’avantage de la main faite, en dépit d’un tirage flush turn.
Les deux Roland face-à-face, ou plutôt côte-à-côte. Rozel à gauche contre Chassing à droite, les deux mains jointes dans l’attente du verdict
Chassing sort vainqueur de la guerre des Roland et reste donc le seul Roland encore en lice
Dans la foulée, c’est Senol Ardic qui pousse tapis contre Cavailles et parvient à doubler. Idem quelques instants plus tard sur l’autre table avec le double up de Clément Bonnant contre François Tosques. Les premiers écarts creusés sont donc immédiatement comblés.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…