A l’image du coup d’envoi du Jour 2A, la cadence des éliminations a enclenché la quatrième au cours de la première heure et demi de jeu. Il faut dire qu’avec une tripotée de short stack, la dynamique logique de notre jeu préféré les pousse forcément à mettre la main au milieu pour tenter de doubler leur maigre capital, ou quitter les locaux du Palais des Congrès, direction la maison.
Sur les 195 gladiateurs venus croiser le fer dans cette chaude arène rempli de testostérones, quarante environ ont oublié leur rêve de victoire. Set-up à dormir debout ? Flip moustache ? Simple main dominée ? Bonne question, mais tous les scénarios ont probablement eu lieu. Scénario qu’a malheureusement vécu notre Mama (Sustrac) national.
Le rédacteur en chef de Pokernews s’est dans un premier temps délesté de 6 500 jetons pour tomber à six grosses blindes, avant de les engager avec suite à une relance début de parole d’un autre Mathieu, mais avec un seul « t », j’ai nommé Papineau. « Et là, la grosse blinde se réveille et re-push par dessus avec As-Roi. Je jouais quand même quatre Dame au turn avec un tirage quinte », tient à préciser notre confrère. Oui mais non, aucune Femme n’est venue s’abattre sur la dernière du board, contraignant le triple bubble-boy WPT (siiick) à quitter son siège.
Mais le plus drôle dans l’histoire, c’est que Mama a ici réussi à gagner de l’argent, environ 600 balles, et ce sans faire d’ITM ! Pour ce faire, nous vous conseillons de choper votre ticket dans un satellite, puis de vendre quelques parts ça et là, et hop, le tour est joué. GG bro !
Début de journée satisfaisante pour l’homme au bagou d’enfer, j’ai nommé William Kassouf. Une histoire d’ versus chez Giuseppe Zarbo. Un neuf et un Roi débarquent sur le flop, mais un second neuf est venu lui dire bonjour sur le tournant. Le Britannique remonte à 50 000
Le dernier représentant du Team PMU Poker, en la personne d’Erwann Pecheux, a lui aussi quelques réserves de chatte en stock. Enfin, des réserves : le résident maltais a tout de même poussé ses 25 000 derniers jetons en ballottage favorable, As-Dame contre A-7 suited. Pas d’accident, et le voilà derrière un capital tout beau tout neuf de 52 000
On perd l’homme le plus baraqué du Main Event, Kalidou Sow. Le finaliste du High Roller a perdu une grosse partie de son tapis… dans un coup un poil mystérieux. Mon collègue Maxime m’indique que Kal s’est retrouvé dans un huge pot avec sur un board , pas bon contre . Ses deux dernières blindes disparaîtront quelques instants plus tard dans des circonstances inconnues. A-t-on vraiment envie de connaître cette splendide main dans les moindres détails ? Je ne crois pas !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…