« Coconuts, les noisettes, meeeerrci beaucoup » : en chattant le seatdraw (comprendre, avoir un William Kassouf juste à sa droite), on a gentiment eu le droit à toute la panoplie linguistique du Britannique. Pour notre plus grand plaisir. Admettons-le : son personnage attire généralement la sympathie des joueurs, du moins des Français, pas mécontents d’échanger et de se fendre la poire avec le trublion du Main Event WSOP 2016.
Se trouver à environ deux mètres de William nous a également permis d’assister… à son élimination presque le cul sur notre chaise. Ça, c’était pour la nouvelle moins cool. Kassouf a open push une toute petite dizaine de grosses blindes en milieu de position avec une main plus que légitime : . Oui mais non. Son voisin de gauche, en la personne de Sergey Illarionov, s’est réveillé avec pour terrasser notre tchatcheur préféré, éliminé non loin de l’argent.
Sergey Illarionov se positionne comme l’un des hommes forts de ce Main Event avec un poil plus de 400 000 jetons
Allez, on oublie de suite cette photo. Car Cedric Denneker (à gauche) a eu le temps de rendre les armes pendant l’écriture de ce post. Le finaliste de la Top Shark Academy 2019 de Winamax s’est retrouvé à tapis (41 000) contre Abdelhamid El Khayati. On se dirigeait tout droit vers un double up avec une paire de Dames, contre une paire de dix en situation délicate. Si « IllicoBusto » a touché une flush river, comme l’a souligné le croupier, El Khayati avait frappé un full dès le turn. Hamid tutoie les 250 000 jetons. Giuseppe Zarbo, de son côté, se maintient à 270 000
C’est un non
Carlos Da Costa, Jonathan Abdellatif, David Zenou, Mathieu Papineau, Christophe Pommier, William Kassouf, Geloul Bendib, Jean-Jacques Ben Oliel
Il reste 71 joueurs (sur 445 inscriptions) Level 17 – Blindes : 3 000/5 000, BB ante 5 000 Moyenne : 188 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…